Gagneurs d'âmes (Page 9 / 28)

Un e-book de T.L Osborn

Un bouchon mental

En quoi le réveil diffère-t-il de l'évangélisation ? Y avez-vous réfléchi ? Est-ce que la différence est importante ?

Le réveil consiste à réanimer un organisme vivant, qui autrefois était animé. Impossible de réanimer ce qui n'a jamais pris vie. Mais l'évangélisation consiste à donner une vie toute neuve à ceux et celles qui étaient morts par leurs offenses et leurs péchés,

1 Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés,

et qui n'avaient encore jamais expérimenté la vraie  vie de Dieu.

Le réveil est pour les chrétiens. L'évangélisation est pour les non-chrétiens, pour le monde inconverti.  
Les chrétiens ont reçu la vie de Christ lorsqu'ils ont cru l'Évangile et l'ont accepté. Mais puisqu'ils peuvent devenir tièdes,

16 Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.

ou abandonner leur premier amour,

4 Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour.

ils peuvent avoir besoin d'un réveil.

Le réveil a lieu dans le bâtiment de l'église. L'évangélisation s'effectue hors de ce bâtiment.

Ce livre traite de l'évangélisation. C'est pourquoi il s'intitule Gagneurs d'Âmes. Ce ministère apostolique a été grandement entravé par un bloc mental très répandu, qui fait supposer que, si on peut persuader les inconvertis d'entrer dans un lieu de culte, on pourra alors les influencer pour qu'ils acceptent Christ et qu'ils soient sauvés.

En conséquence, on fait venir un conférencier de marque. On fait de la publicité pour attirer le public à venir entendre l'invité d'honneur. L'événement est annoncé à la radio, à la télévision et dans les journaux.

Mais hélas, peu de gens viennent. Pourquoi ? Parce que les incroyants n'ont pas envie de mettre les pieds dans une église.

Des idées d'un autre âge  

Mais la façon de penser figée de beaucoup de chrétiens ne tient pas compte de ce fait. Les fidèles aiment leur sanctuaire, leurs allées récemment moquettées et leurs sièges bien rembourrés. Leur chorale est bien entraînée et ils sont fiers de leur pasteur. Ils croient qu'à force de publicité, les inconvertis viendront dans leur église et seront sauvés.  

On engage des chanteurs, des musiciens, des artistes et une chorale spéciale. Les fidèles répandent la nouvelle, et les volontaires à l'accueil sont prêts. On va sonner ou frapper aux portes pour inviter tous les gens du quartier à venir assister au spectacle dans l'église. La publicité est intensifiée mais les résultats restent médiocres. Une poignée d'absentéistes et quelques anciens fidèles sont réveillés. Mais il ne vient que bien peu d'inconvertis.  

On en a invité des milliers. Pourquoi ne sont-ils pas venus ? Parce que les inconvertis ne s'intéressent pas à venir à l'église.  

« Oh, » dira quelqu'un, « c'est un point de vue bien pessimiste. Nous ne partageons pas cette conclusion. Il y a certainement quelque chose qui attirera les inconvertis dans notre église. »

Alors, on met au programme de nouveaux musiciens, des chanteurs, des artistes, des orateurs. On fait davantage de publicité et de réclame. On exhorte les croyants à prier avec plus de ferveur. De nouveau, les portes de l'église sont grandes ouvertes. Et Dieu merci pour ceux et celle qui viendront effectivement, car chaque âme gagnée à Christ justifie cet investissement.

Mais en général, peu d'inconvertis répondent à l'appel. Le terrain est bien préparé, les croyants n'ont rien épargné, mais leurs efforts n'ont rien donné. Les chrétiens demandent avec perplexité : « Pourquoi pas ? » 

La réponse persistante

Il y a longtemps que le monde inconverti essaie de dire aux chrétiens : « Votre pasteur peut être docteur en théologie, votre salle est peut-être climatisée, avec de la moquette, des sièges bien rembourrés ; vous pouvez nous inviter à votre église par la radio, la télévision, les appels téléphoniques, les lettres, les bulletins d'église, les publicités dans les journaux ou les visites personnelles ; vous pouvez faire venir des prédicateurs, des conférenciers, des prophètes, des enseignants, des évangélistes, des musiciens, des artistes et des chanteurs ; mais cela ne nous donne pas envie de venir dans votre église ! »  

Alors les églises qui n'ont pas réactualisé leur philosophie, demandent dans la consternation : « Que faut-il donc faire ? » La réponse est toute simple : Renoncer à notre bouchon mental.  

Là où besoin est  

Si le témoignage de Christ n'est partagé que dans le sanctuaire de l'église, la plupart des inconvertis ne seront jamais sauvés, car ils n'y viendront pas.

Des millions de gens ont des besoins physiques et spirituels ; ils sont la proie du désespoir, de la solitude, de la crainte ; personne ne les aime ni ne s'occupe d'eux. Mûrs pour la moisson, ils attendent là-bas, hors du sanctuaire. Ils ont besoin du salut, ils veulent le pardon, ils cherchent à se renseigner sur Christ. Ils ont peur de mourir tels qu'ils sont, ils sont dépassés par leurs problèmes et ils soupirent après Dieu ; mais la plupart d'entre eux ne viendront jamais à l'église.

Lorsque des croyants vont leur apporter l'Évangile, là où ils sont, beaucoup acceptent joyeusement Christ et reçoivent sa grâce et son salut.

Puis ils suivent ces croyants dans leurs églises, où ils grandissent dans la grâce et la connaissance de Christ. Ils savent que quelqu'un s'est intéressé à eux, est venu les trouver, et les a aidés à recevoir Christ, là sur leur propre terrain.  

Des mots qui comptent  

En témoignant de Christ à un inconverti, le plus timide des chrétiens dit des mots qui sont parmi les plus puissant de notre langue, avant même d'avoir ouvert la bouche. Ces mot : « Je t'aime ! » Les humains veulent être aimés ; ils veulent savoir que quelqu'un se soucie d'eux.

Il existe une église qui gagne plus de personnes à Christ qu'aucune autre de la même dénomination. On demanda au pasteur : « Gagnez-vous les gens en les faisant venir à vos études bibliques ? »  

Il répondit : « Non, nous ne gagnons presque personne de cette façon là. Nous vivons dans un quartier où la plupart des gens sont loyaux à des affiliations religieuses, et presque personne ne visite notre église. Nous allons chez les gens et à leurs lieux de travail, et nous les gagnons, là sur place. Ensuite, ils viennent à notre église et deviennent des croyants affermis. »  

D'abord à Christ ; puis à l'Église  

La plupart des églises enseignent aux fidèles comment inviter les gens dans leur sanctuaire. Les premiers Chrétiens étaient très habiles pour inviter les pécheurs à Christ. Ces Chrétiens du Nouveau Testament témoignaient et enseignaient publiquement et dans les maisons,

20 Vous savez que je n'ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n'ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les maisons,

faisant de nouveaux disciples là où les gens vivaient, travaillaient et se délassaient.

Leur objectif était d'amener les gens à Christ, puis à l'assemblée – de les gagner là où ils sont. Cette conception est illimitée. Le sens même de l'évangélisation est le thème grandiose d'un ministère biblique authentique : prêcher l'Évangile à toute la création.

15 Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.
 

Les chrétiens qui, tout comme les premiers croyants, partagent Christ avec les inconvertis – sur leur propre territoire – sont en train de redécouvrir le ministère le plus riche de satisfaction que Christ ait jamais confié à ceux qui le suivaient – celui d'être ses témoins.  

L'Église primitive avait un ministère bien équilibré, dont nous parlerons dans le prochain chapitre. C'est la base de leur formidable succès pour la diffusion de l'Évangile dans tout leur monde.

Photo de T.L Osborn
Docteur, auteur et évangéliste international
Faites partie des 1 500 visionnaires

Les 20 000 partenaires mensuels

Vidéo officielle de la campagne maBible Junior : L'histoire de Jésus et du paralytique. Podcast vidéo : les choses bougent à EMCI !
Qui portent la vision d'EMCI et qui l'amèneront plus loin !
32%
0
20000
6464
Partenaires
86
jours restants
Infos Informations