La justification et ses bénéfices

Un texte de Sylvain Kalombo

Comment traiter un pécheur comme une personne juste, sans déroger à la parfaite sainteté divine ? Comment concilier l'amour que Dieu a pour les hommes et le principe immuable de justice qui requiert une punition quant à la faute commise? Dieu a trouvé une réponse au travers de la Justification.

Introduction

L'un des traits de caractères de Dieu est que, dans Sa sainteté, Dieu est un Juste Juge. Il ne peut, par conséquent, laisser le péché impuni. Sa juste colère est dirigée contre les hommes pécheurs. Cette justice immuable réclame une sentence de mort pour tous les pécheurs. Le péché est en fait, une atteinte à l'honneur et à la sainteté de Dieu. Si Dieu permettait que Sa sainteté soit attaquée, sans qu'en contrepartie il y ait une réaction, Il cesserait d'être Dieu. Il faut une réparation face à la loi violée. N'avait-Il pas dit à Adam, à propos de la désobéissance par rapport à l'arbre de la connaissance du bien et du mal : « Le jour où tu en mangeras, tu mourras » Gen. 2,17.

Mais Dieu aime l'homme pécheur. Il veut le ramener dans la communion avec Lui. Mais Il ne peut déroger à Sa sainteté et à Sa justice, pas plus qu'Il ne peut faire montre d'une indulgence qui mettrait de côté les péchés commis par l'homme.

Dès lors, un grand dilemme se pose : comment traiter un pécheur comme une personne juste, sans déroger à la parfaite sainteté divine ? Comment concilier l'amour que Dieu a pour les hommes et le principe immuable de justice qui requiert une punition quant à la faute commise ? Car l'amour de Dieu, si incommensurable soit-il, ne peut aller à l'encontre de Sa justice. Toute transgression se doit d'être punie. En cette matière, Dieu se soumet Lui-même aux principes qu'Il a érigés.

Deux thèses, de prime abord, antagonistes s'opposent. D'une part, la justice divine et d'autre part l'amour divin. Tous les hommes ayant péché, l'implication immédiate et normale doit être l'application sans faille des conséquences du péché, à savoir la mort, la séparation éternelle d'avec Dieu dans les remords et la souffrance. Mais Dieu est amour. Il ne peut, ni ne veut laisser l'âme qu'Il a créée se perdre. D'où le dilemme et l'apparente contradiction entre les deux thèses.

Face à l'incapacité totale de l'homme de satisfaire aux standards de justice et de sainteté que requiert la divinité, Dieu a trouvé la solution en recourant à Lui-même. Il a décidé unilatéralement d'imputer à l'homme la justice de Christ.

La justification

De par sa nature, l'homme est un pécheur. Fait tragique, il est complètement incapable d'assurer le salut par lui-même. Dieu a trouvé la solution en déclarant l'homme repentant juste devant Lui. Il s'agit d'un acte souverain et unilatéral de Dieu, qui couvre et efface le péché de l'homme et lui communique la justice parfaite de Christ.

La justification, dans la théologie paulinienne est un terme emprunté au vocabulaire juridique. Est justifié, c'est-à-dire déclaré juste celui dont l'innocence a été reconnue ou dont la culpabilité n'a pu être prouvée. C'est l'image de l'homme qui se présente devant le tribunal de Dieu pour être jugé. Sur le plan des faits, il est reconnu coupable. Il mérite la sentence de mort. Mais Dieu, le souverain Juge, décide de le gracier ; Il le déclare juste. Il le met dans la position de celui qui n'a jamais commis de transgression.

Dans le judaïsme, l'on espérait qu'en observant la loi de Dieu durant toute sa vie, on pouvait être justifié par Dieu au jour du jugement dernier. Dans la Nouvelle Alliance, le processus est inversé. Dieu déclare juste l'homme alors qu'il débute sa vie spirituelle. Plus question d'attendre le jugement dernier pour voir de quel côté penchera la balance. La justice de Christ est imputée au pécheur en vertu de l'oeuvre de Golgotha.

Il est à noter, que l'acte justificateur de Dieu n'est en aucun cas basé sur ce que les hommes peuvent faire. La justification est un don complètement immérité La Bible dit en effet que nous sommes gratuitement justifiés par sa grâce. Les termes gratuitement et par grâce ne sont pas synonymes. Ils sont complémentaires. En effet, la justification est un cadeau, une faveur imméritée de la générosité divine. C'est cela la grâce.

La grâce est le rapport de Dieu avec le pécheur absolument indépendant de la question de mérite ou de démérit. Elle ne consiste pas à traiter une personne comme elle le mérite ni de la traiter mieux qu'elle le mérite. C'est la traiter gracieusement, sans la plus légère attention à ses mérites. La grâce est l'amour infini s'exprimant par une bonté infinie.

Elle est aussi accordée gratuitement, c'est-à-dire sans qu'il y ait besoin de payer quoi que ce soit.  Notre salut est gratuit. Nous n'avons pas besoin d'accomplir toutes sortes de bonnes oeuvres pour être sauvés. Nous n'avons pas à gagner notre salut. Jésus l'a « gagné » pour nous. Il en a payé le prix, celui de sa propre vie.

C'est cela l'essence même de l'évangile de Christ.

L'on ne peut parler de justification sans faire allusion à l'autre réalité spirituelle qui l'accompagne, à savoir la Rédemption. En effet, le pécheur justifié doit au préalable être racheté, soustrait du joug du péché et affranchi pour une vie nouvelle en Christ.

La rédemption

Signification

Etymologiquement, le mot rédemption signifie rachat. Il fait allusion au fait de racheter un esclave ou un prisonnier, au moyen d'une rançon. Il s'agit d'acheter une nouvelle fois en payant un prix, affranchir de l'esclavage et le ramener chez soi. Ce mot fait donc penser, dans son sens premier, au marché d'esclaves. C'est un terme servant à désigner la transaction qui consistait à racheter un esclave et à le libérer.

Sur le plan théologique, la rédemption est le fait que Christ a racheté l'homme du péché au travers de Son sacrifice sur la croix de Golgotha au prix de Son sang. Jésus est le divin Rédempteur qui a payé la rançon que l'homme devait, à cause de ses péchés. Il l'a racheté, le soustrayant ainsi du giron du royaume des ténèbres.

Prix

Le prix du rachat de l'homme est le sang de Jésus-Christ. Racheter l'homme pécheur équivalait à le racheter du péché et de ses conséquences, c'est-à-dire de la mort. Pour racheter de la mort, il fallait payer une vie sans péché. Mais il est évident qu'une vie soumise au péché ne peut pas racheter de la mort. Il fallait donc payer une vie, une vie exempte de toute souillure du péché.

La Bible déclare en effet: « Car l'âme de la chair est dans le sang. Je vous l'ai donné sur l'autel, afin qu'il servît d'expiation pour vos âmes, car c'est par l'âme que le sang fait l'expiation ». (Lv. 17 :11).

Où trouver cette vie ?

C'est sur ce soubassement que reposaient les sacrifices lévitiques de l'Ancien Testament. Les sacrifices des animaux ont été institués à titre temporaire, en attendant le sacrifice parfait. Ils n'étaient que l'ombre d'un sacrifice parfait futur. Car, ce n'est pas un animal qui a péché, c'est l'homme. Ainsi donc, ces sacrifices vétéro-testamentaires n'étaient qu'une ombre du sacrifice parfait que devait accomplir Christ. En effet, le sang des taureaux et des boucs était incapable d'ôter le péché.

Dieu n'avait d'autre choix que de recourir à Lui-même. C'est ainsi que la Parole a été faite chair, elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité. Dieu s'est fait homme dans la personne de Jésus-Christ. Il était pleinement homme et pleinement Dieu. Il était saint, sans péché. C'est pourquoi, Jean-Baptiste s'est écrié, en le voyant : « Voici l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.»

Ainsi, le prix à payer pour la rédemption est la vie sans défaut et sans tâche. c'est-à-dire le sang de Jésus-Christ.

Soulignons ici que ce prix est payé, non à Satan, mais à Dieu Lui-même. C'est à la justice de Dieu qu'est due le péché qui doit être annulé.

Conséquences

La Bible déclare fort pertinemment que les croyants sont « gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. » (Rom. 3,24)

La Rédemption est définie par 3 mots grecs qui illustrent de fort belle manière les conséquences y afférente. Il s'agit de :

- Agorazo : acheter un objet au marché. L'homme est considéré comme un esclave vendu au marché du péché et condamné à mort, mais susceptible d'être racheté. Il est à présent esclave de Jésus-Christ. Dans le processus de la justification, Christ rachète l'homme, le soustrayant ainsi du joug du diable et du péché.

- Exagorazo : acheter et amener un objet hors du marché. L'objet acheté est soustrait à toute nouvelle transaction. Plus personne ne peut jeter son dévolu sur la marchandise ainsi achetée. Elle ne peut plus faire l'objet d'une quelconque transaction. La rédemption de l'homme a un caractère éternel. L'homme racheté l'est pour l'éternité, s'il reste rattaché au Rédempteur. Christ, au travers de l'oeuvre de la justification, nous met dans la condition de ceux qui ne doivent plus rien au diable et au péché. Quel qu'eût été notre degré d'implication avec le diable ou le péché. Nous pouvons désormais marcher libre et ne plus retomber dans les anciens travers.

- Lutroo : détacher, rendre libre. Le croyant est affranchi et libre de mener, par la puissance du Saint-Esprit, une vie qui plaise à Dieu. L'homme racheté est désormais libre de toute dette vis-à-vis du péché, de la loi, du diable qui perd tout droit légal d'opérer dans sa vie. Une vie sainte est désormais possible. Une vie affranchie de la pesanteur du péché est désormais à la portée du croyant. Le péché n'a plus de pouvoir sur lui. La victoire est possible. Dès lors, on n'est plus condamné à croupir sous le joug du péché ou des forces des ténèbres.

Notons également que la rédemption touche aussi l'aspect temporel de l'homme. Christ l'a racheté de la maladie, de la pauvreté, bref de tout mal. Car l'oeuvre de Christ est une oeuvre totalement totale, parfaitement parfaite et suffisamment suffisante. Il a soustrait l'homme de l'esclavage de la pauvreté, de la malédiction, des faiblesses morales de toute sorte, de mauvais penchants, de la maladie, etc.

Moyen de la justification: L'expiation

Le mot hébreu traduit par expiation est Kephar ; il signifie littéralement couvrir de manière à ne pas être vu. La faute de l'homme devait être expiée pour que le pardon lui soit accordé. C'est ainsi que dans l'Ancienne Alliance, du sang de sacrifice d'animaux était versé pour couvrir le péché d'Israël.

Cette cérémonie avait particulièrement lieu au « Yom Kippour » ou Grand jour des expiations. En effet, en ce grand jour du pardon, le Grand Prêtre aspergeait du sang de la victime expiatoire sur le couvercle du coffre sacré. Ce couvercle portait le nom de propitiatoire. Cette expiation rendait Dieu propice, favorable au peuple. Dans le coffre, il y avait les prescrits de la loi que le peuple avait transgressés. Le sang s'interposait entre la loi violée et le peuple pécheur. La loi réclamait la mort du pécheur, mais le sang du sacrifice venait couvrir la loi avec ses exigences. Le propitiatoire, le lieu le plus saint du tabernacle, où Dieu apparaissait entre les chérubins sculptés, cessait d'être le lieu de jugement et devenait le lieu où la miséricorde triomphait.

Ce sacrifice de culpabilité était la préfiguration du sacrifice de Christ. En effet, Dieu a donné Christ comme moyen d'expiation ou comme sacrifice expiatoire pour les péchés du monde entier. La croix est devenue pour les chrétiens ce que le propitiatoire était pour les juifs. Le sang de Jésus est devenu le moyen par excellence par lequel le pardon peut être accordé. C'est avec raison que Jean Baptiste pouvait dire : « Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ».

Le sang de Christ, non seulement détourne les yeux de Dieu de telle sorte qu'il ne voit plus le péché de l'homme, mais aussi et surtout l'efface totalement. Et Dieu ne s'en souvient plus. C'est comme si l'homme n'avait jamais péché. Alléluia ! Ô grâce merveilleuse qui sauva un misérable comme moi ! Quand le Fils meurt sur le Calvaire, le voile du temple se déchire de haut en bas, et ouvre le chemin de la présence de Dieu. Par Sa mort, Christ est devenu, non seulement la propitiation pour nos péchés, mais aussi le propitiatoire, point de rencontre de Dieu avec l'homme, où le sang est présenté devant Dieu, dans sa valeur éternelle.

Dès lors, le pécheur qui se confie dans l'oeuvre rédemptrice de Christ à la croix de Golgotha a l'assurance d'être justifié, déclaré juste par le divin juge. Son péché est expié, sa condamnation enlevée.

Nécessité de la foi

La justice que Dieu offre à l'homme s'approprie par la foi. Cette justice est un don. Un don se doit d'être accepté. Comment ? Par la foi. La foi est donc l'instrument au travers duquel la justification est reçue. L'apôtre Paul dit en effet que c'est en croyant du coeur qu'on parvient à la justice. Donc notre justification étant un fait déjà accomplie, ce qui reste à chaque homme pécheur, c'est croire dans cette oeuvre rédemptrice et se l'approprier.

Dieu ne délivrera à aucun homme un diplôme stipulant qu'il est justifié. C'est à l'homme de recevoir, par la foi, la confiance absolue dans le sacrifice substitutif de Christ à Golgotha, l'acquittement prononcé lors de la comparution devant le tribunal de Dieu, nonobstant les péchés commis. Cette foi doit être déclarée et confessée. Elle constitue le bouclier contre lequel viendront s'écraser les traits enflammés de l'ennemi, lorsqu'il viendra faire croire que l'on est toujours sous l'emprise du péché et de ses conséquences.

Cette foi est éveillée en l'homme par le Saint-Esprit... Elle conduit l'âme à se reposer sur Christ comme sauveur et sur son sacrifice pour les péchés, elle donne la paix à la conscience et l'espoir consolant du ciel. Elle ne constitue nullement le prix à payer pour être justifié. Mais plutôt le seul moyen par lequel on est justifié.

Il ne s'agit pas d'une adhésion intellectuelle, mais la confiance absolue en Dieu, tout en se reposant sur l'oeuvre rédemptrice de Golgotha. Cette foi exclut tout effort humain dans ce sens qu'elle n'est pas méritoire. Elle s'oppose aux oeuvres. C'est par la grâce que l'on est sauvé, au moyen de la foi.

N'oublions pas : le pécheur devenu croyant est justifié, c'est-à-dire considéré comme juste à cause de Christ « qui n'a point commis de péché et qui a porté nos péchés sur la croix, ayant été fait péché pour nous afin que nous devenions en Lui justice de Dieu » (2 Co 5.21). La justification est donc un acte juridique d'imputation divine et non de reconnaissance personnelle de l'homme. C'est le divin juge Lui-même qui acquitte le croyant de toute condamnation.

Conclusion

Dieu est amour. Il a tant aimé le monde qu'il n'a pas voulu le laisser croupir sous le joug du péché et du diable. Il a mis en place un plan visant à son salut intégral dont le fil part d'Eden et aboutit à Golgotha. Les bénéfices de ce sacrifice perdurent pour l'éternité. Alors que plusieurs vérités liées à la loi connaissent une discontinuité du fait de changement d'alliance, le plan divin de la rédemption, échafaudé à Eden, trouve son plein accomplissement dans la Nouvelle Alliance.

La mort du Christ induit un triomphe total sur toutes les puissances qui asservissaient l'homme. Le péché a rendu l'homme esclave du péché, des puissances cosmiques, de la maladie et de la mort physique et spirituelle. Au travers du sacrifice vicarial de Christ, la justice et l'absolue sainteté de Dieu se trouvent satisfaites. Et l'homme, le bénéficiaire de ce plan, tire la source de laquelle sont subordonnées les autres bénédictions.

Ainsi, la pédagogie de Dieu consistant à élaborer un plan partant de l'ancienne alliance, instruisant par des types, ombres et analogies, se trouve ici confirmée. Le plan de la rédemption de l'homme a été élaboré dès avant la fondation du monde. Mais Jésus n'est pas venu juste après la chute de l'homme. Dieu s'est servi des cérémonies cultuelles de la loi comme matériel didactique pour illustrer le vrai seul sacrifice parfait, celui accompli par Christ.

Tout homme qui croit en Christ et dans son oeuvre expiatoire verra son péché pardonné, sa dette effacée. Il n'y a plus aucune condamnation pour ceux qui croient. Il serait fort judicieux d'ajouter que l'oeuvre de Christ touche tous les aspects de la vie de l'homme, le spirituel et le temporel. Ces implications concernent essentiellement l'échange divin réalisé au travers de ce plan de salut. Comme nous avons eu à le démontrer, la mort de Christ est une mort substitutive. Il a pris notre place pour nous obtenir une rédemption totale, qui touche tous les aspects de la vie.

Christ nous fait donc passer:

De la perdition au salut

L'aspect primordial de la rédemption est de réconcilier l'homme d'avec Son créateur. Par la mort de Christ, l'amende du péché fut payée et la loi divine honorée ; ainsi Dieu pouvait faire grâce sans être injuste et être juste sans être impitoyable .
Le Calvaire a donc frayé un nouveau chemin par lequel l'homme repentant peut s'approcher de Dieu.

De la maladie à la guérison

Le plan du salut touche également le domaine du bien-être physique de l'homme. Esaïe dit clairement que par les meurtrissures de Christ, nous sommes guéris:

5 Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.

Mais il faut noter que cette rédemption du corps ne sera pleinement effective qu'à la fin de temps. Car alors, il n'y aura plus de maladie, ni d'infirmité, ni de mort.

De la malédiction à la bénédiction

23 son cadavre ne passera point la nuit sur le bois; mais tu l'enterreras le jour même, car celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu, et tu ne souilleras point le pays que l'Eternel, ton Dieu, te donne pour héritage.

Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi et de la malédiction tout courte en devenant Lui-même une malédiction. Désormais, le chrétien est condamné à être béni.

De la pauvreté à la richesse

L'apôtre Paul déclare ce qui suit :

9 Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s'est fait pauvre, de riche qu'il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis.

Ce qui n'implique nullement que Dieu fera de tous les croyants des millionnaires, mais plutôt que Christ a payé pour que la pauvreté soit vaincue dans la vie des chrétiens.

Somme toute, le sacrifice de Jésus-Christ est parfaitement parfait, totalement total et suffisamment suffisant.

Photo de Sylvain Kalombo
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