Partager son pain avec celui qui a faim ?

Un texte de SEL

ALERTE AU SAHEL : La situation alimentaire déjà critique de millions de personnes et surtout d'enfants peut devenir dramatique ces prochaines semaines...
Il est encore temps d'agir !


Les informations qui nous parviennent de nos partenaires chrétiens au Mali, au Niger ou au Burkina Faso sont très inquiétantes : beaucoup de familles sont déjà passées à un seul repas par jour, pour essayer de ménager leurs réserves, mais cela ne suffira pas pour tenir jusqu'aux prochaines récoltes...

 

C'est difficile pour nous, ici, d'imaginer ce qu'est le combat quotidien pour échapper à la faim ! Là-bas, des chefs de famille font face à des choix terribles, tels que :

- Rester ou partir ? Rester sur place dans l'espoir de redonner vie à sa terre dès les premières pluies mais voir les réserves diminuer, le coût du sac de mil augmenter jour après jour... Ou partir chercher une hypothétique activité rémunérée en ville, emmener les enfants mendier, s'endetter pour payer le prix du voyage, délaisser les siens en situation de malnutrition sans être sûr de pouvoir mieux subvenir à leurs besoins...

- Soulager l'estomac des enfants aujourd'hui et manger les dernières céréales disponibles, les meilleures, celles que l'on avait gardées pour les semences de demain ? Vendre ses dernières chèvres ou ses poules, acheter 1 sac de céréales aujourd'hui et devoir en rembourser 3 lors des prochaines récoltes ?

Que faire ? Nos partenaires, des chrétiens responsables et engagés, ont commencé à prévenir cette situation dès le mois de décembre. Le pasteur Josué Dakio, responsable de l'association Sarepta affirme par exemple que, grâce à un soutien de 4 000 € déjà reçu, la faim sera repoussée pour 5 000 personnes du village de Doumbala (un peu moins d'un euro par personne !) :

« Nous avons pu acheter des semences de niébé, une variété de haricots qui poussent très vite. Dès les premières pluies, elles seront réparties de façon à ce que les chefs de famille sèment et disposent ainsi rapidement de nourriture pour leur famille lorsque la faim sévira... »

Nous sommes très inquiets pour les plus vulnérables, comme les femmes et les enfants des villages avoisinant Doumbala. Les fonds que nous avons reçus à ce jour sont bien insuffisants pour faire face aux demandes.

Pascal Adams Thera, coordinateur de l'association chrétienne CECOZ au Mali, nous a encore redit récemment combien il est urgent d'acheter des céréales maintenant avant que les prix ne grimpent davantage :

« Les bras valides ont besoin d'un peu de force pour travailler ; si tous les efforts sont orientés sur la recherche de nourriture, c'est le développement de demain qui est compromis ! »

Alors, si vous avez la possibilité de partager votre pain avec celui qui a faim, soyez assurés que ce partage fera un véritable changement pour ces populations et sera un formidable encouragement pour nos partenaires : ils pourront ainsi continuer à témoigner concrètement de l'amour de Dieu autour d'eux.

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