Le salut: une serrure codée (Page 1 / 2)

Une étude de Reinhard Bonnke

Le salut: une serrure codée (1)

Pour obtenir un verre d'eau, il suffit d'ouvrir un robinet. C'est tout simple ! La vie sans eau est impossible. Seul Dieu pouvait la créer et Il en est l'unique source. Jour après jour, Il déverse des millions de tonnes d'eau des cieux.

Le Salut est la même chose. Nous pouvons y goûter à n'importe quel moment mais c'est entièrement l'oeuvre de Dieu. La vie, celle que Dieu a préparée pour ses créatures, est indissociable du salut divin.

11 C'est moi, moi qui suis l'Eternel, Et hors moi il n'y a point de sauveur.

Le Salut vient de Dieu seul et pourtant, nous sommes appelés à le partager avec le monde. Dieu créa le jardin d'Eden mais Adam devait en assurer la gestion. Nous pouvons amener les eaux du salut à ceux qui ont soif.

17 Et l'Esprit et l'épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie, gratuitement.

Là où le salut n'est pas prêché, personne n'est sauvé. Le verre de l'eau de la vie doit être placé sur les lèvres d'un monde assoiffé. Voilà ce que nous devons faire ; chacun de nous peut accomplir cette tâche pour laquelle nous sommes sur terre.

3 Vous puiserez de l'eau avec joie Aux sources du salut,

Lorsque Jésus était sur terre, Il agissait avec autorité pour sauver. Des disciples vinrent simplement à Lui et Il se les attacha pour toujours. Dans Sa prière avant d'être arrêté, Il dit :

2 selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu'il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.

Voilà qui Il est. Les Evangiles nous montrent le Sauveur en pleine action, sauvant des hommes et des femmes. Il marcha le long de la plage où quelques jeunes pêcheurs étaient affairés à réparer leurs filets et les invita à Le suivre. Ils s'exécutèrent. Puis il aperçut Lévi assis à son bureau de receveur d'impôts et lui dit: «Toi, suis-moi!».Lévi ferma son bureau et suivit Jésus. Tous ceux qui vinrent à Jésus ne furent jamais renvoyés et reçurent le salut, bien qu'aucun d'eux ne passa par une conversion classique. Ce qui importe n'est pas ce que nous faisons mais Jésus qui sauve.

Dans Sa prière avant de mourir, Jésus confirma que ces mêmes hommes et femmes qui L'avaient simplement suivi appartenaient à Dieu

2 selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu'il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. 3 Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.

Quiconque peut venir à Lui, car Dieu l'a appelé, bien qu'il:

14 Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus.

Lorsque je vois les multitudes qui assistent à nos campagnes d'évangélisation, je réalise combien les individus diffèrent les uns des autres ; la différence humaine est la plus flagrante dans la création. Chacun de nous est un univers unique ; il n'y a aucun clone et aucune répétition. Dieu seul connaît notre vraie nature, notre nom, nos goûts particuliers, nos attitudes, nos désirs et nos réactions. Comment dois-je prêcher pour toucher une telle quantité de personnalités différentes ? L'Evangile résout le problème. Tout comme chacun a besoin d'eau, chacun a besoin de l'Evangile – qu'il soit prince ou indigent, fier ou honteux, intelligent ou stupide. Le message de l'Evangile, dans son intégralité, est un verre d'eau rempli à raz bord.

Dieu agit de manière individuelle avec chacun 

Dès le début de la création avec Adam et Eve, Dieu montra qu'Il agit avec l'être humain de manière individuelle.

3 Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors.

Mes campagnes d'évangélisation doivent être structurées et organisées de façon à s'occuper de ceux qui se tournent vers Christ mais pour le Seigneur, chacune de ces personnes est unique et spéciale. Chacune d'elle a sa propre histoire, son propre témoignage et son expérience. Notre relation avec le Seigneur doit être personnelle. Il n'y a pas d'intermédiaire ; Dieu ne sauve pas en gros ou en masse, mais toujours individuellement. Lorsque Jésus ressuscita des morts, Ses premiers mots furent : « Marie », puis : « Dis à Pierre ». Pierre et Paul connurent le même salut mais chaque conversion fut différente et unique. Marie de Magdalène fut délivrée de sept démons alors que la femme au puit demanda à Jésus le cadeau d'un puit d'eaux vives. Quelques soient les circonstances et l'appel, il y a une expérience commune à tout être humain : chacun est sauvé en connaissant Jésus. Il n'y a absolument aucun salut sans Christ car le salut est un concept chrétien. Le salut en Christ est expiation, puissance de résurrection et pardon. Cela n'a aucun sens de dire qu'une religion est aussi bonne qu'une autre. La question est : bonne dans quel but ?

Souvent, je me suis demandé comment Dieu faisait pour sauver des personnes différentes avant la venue de Christ, c'est-à-dire avant le jour du salut, et si oui ou non Il l'a fait. Je peux me rappeler deux exemples, les rois Manassé et David qui se repentirent.

Le nom Manassé est synonyme de méchanceté dans le livre des Rois et de repentance dans les Chroniques. On pensa que son nom était Moïse mais à cause de la honte de sa vie, la version hébraïque altéra le nom et le changea en Manassé. Voué aux pratiques païennes, il sacrifia même ses propres enfants dans le feu de ses dieux. Il devint un prisonnier de guerre et passa plusieurs années dans les chaînes, un crochet au travers du nez. Lorsqu'il se tourna vers Dieu, le Seigneur le reçut ; autrefois exemple de méchanceté suprême, il devint alors un exemple de grâce. La prière de Manassé trouvée dans les Apocryphes n'est pas originelle mais, comme nous pouvons nous l'imaginer, venait du coeur d'un homme repentant.

L'autre exemple est celui du Roi David, une personnalité complexe aux multiples talents. Il commit un meurtre et l'adultère mais reconnut sa culpabilité. Bien que comme monarque absolu il était au-dessus de la loi, il mit de côté son intégrité personnelle et se livra à ses désirs pour la très belle Bath-Sheba. Elle devint enceinte et pour cacher sa paternité, David ordonna que son mari Urie revienne du front pour passer la nuit avec elle. Cependant, celui-ci refusa par loyauté envers ses hommes qui campaient en rase campagne. Voyant que sa feinte avait échoué, David ordonna qu'Urie soit placé au plus fort du combat afin qu'il meure. On rapporta bien vite à David sa mort. Dans l'entourage de David il y avait le prophète Nathan qui alla trouver David et défia le roi en dénonçant sa trahison et le meurtre d'un grand soldat.

J'ai choisi cette histoire-là car il s'y cache plusieurs mots clefs du salut.

La repentance

David se repentit. En ce temps-là, aucun autre roi n'aurait jugé David coupable. La profondeur de son repentir était liée à sa connaissance de Dieu.

6 J'ai péché contre toi seul, Et j'ai fait ce qui est mal à tes yeux, En sorte que tu seras juste dans ta sentence, Sans reproche dans ton jugement.

Dieu changea d'attitude. Dans le Lévitique, Dieu dit 46 fois : « Je suis le Seigneur », raison suprême pour l'existence de toute chose. Dieu est la loi, le but et la raison ultime. Il n'a pas besoin d'expliquer pourquoi nous devons faire ceci ou cela ; Il dit simplement : « Je suis le Seigneur » indiquant l'autorité qui est derrière tous les commandements:

31 Vous observerez mes commandements, et vous les mettrez en pratique. Je suis l'Eternel.

Le monde d'aujourd'hui n'a pas d'autres bases morales que ce qu'il pense être relativement le mieux mais Israël était bien plus avancé que la pensée moderne. Israël avait une raison d'être absolue quant à sa conduite quotidienne : le Seigneur – deux mille ans avant que le reste du monde ne sorte de son ignorance et de ses pratiques barbares.

Seuls, très peu de gens avaient la compréhension que David avait, même en Israël à l'époque. Un meurtre était un péché inexpiable et il n'existait pour cela aucune expiation ou sacrifice ; la mort était la seule réponse. L'enfant de Bath-Sheba devint malade et David reconnut la main de Dieu dans cette situation. Il chercha la face du Seigneur, jeûna et ne se lava pas ni ne changea son vêtement jusqu'à ce que les anges cherchent l'enfant. Sa perte amena la repentance de David à son apogée. Il s'inclina devant la volonté de Dieu et porta les conséquences naturelles de sa folie. Et pourtant en même temps, il savait que Dieu lui avait vraiment pardonné.

A suivre...

Photo de Reinhard Bonnke
Pasteur
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