Imparable !

Un texte de Reinhard Bonnke

Nous Le connaissons par ce qu'Il a fait pour nous sans être sollicité. Il est le Dieu de l'Histoire. Le Seigneur n'a jamais accompli ce qu'Il n'aimait pas faire. Ses oeuvres révèlent Son coeur. Il est celui qui est, « Je suis celui qui suis » et Il n'accomplira rien qui ne soit en accord avec Sa nature.

Ses oeuvres sont destinées à L'introduire à la race humaine et sont Sa carte de visite qui nous présente Son domaine d'activités. On parle des signes et des miracles de la Bible mais si ce sont les actions d'un tiers, ils ne sont d'aucune valeur. Pourquoi la Bible nous parlerait-elle de Ses oeuvres si celles-ci différaient complètement de Sa nature ? Dieu ne change pas. Il n'est pas quelqu'un de très occupé qui lorsque vous lui demandez de l'aide, n'a jamais le temps.

Malheureusement, l'oeuvre de Dieu a souvent été incomprise. Certains pensent qu'Il travaille toujours indépendamment de la pensée humaine. Ils le perçoivent comme un Dieu du destin ; qu'Il veuille sauver ou pas, guérir ou ne pas guérir, envoyer le réveil ou non, de toute façon, des mortels comme nous ne peuvent en aucun cas influencer Ses actions. Beaucoup attendent simplement que Dieu agisse et ne font rien de leur côté.

Cette attitude est négative et fait échouer les desseins du coeur de Dieu. Son intention véritable était d'attirer notre attention sur Sa bonté, d'ouvrir la porte et de nous faire entrer dans Son magasin. Ce qu'Il donne, Il le prend sur Ses étagères et nous montre Ses ressources. Dans Son gigantesque magasin, les couloirs s'étendent jusqu'au ciel. Sa grâce et Sa bonté sont illimitées. « Regarde », dit Dieu, « ceci n'est qu'un avant-goût. Il y a bien plus, bien plus que ce que tu demandes ou penses. Viens acheter, sans argent et sans prix ». Sur chaque article, l'étiquette est la même : « Payé par le Propriétaire. Crois seulement ».

24 C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir.

La répétition du pronom « Vous » est l'emphase typique en grec. Dieu nous entend. Il respecte la volonté qu'Il nous a donnée et honore nos désirs et notre foi.
Avoir de la foi n'est pas croire que Dieu a accompli un jour de grandes choses, mais qu'Il accomplira de grandes choses ; ou croire que Dieu est tout-puissant. Un insensé sait que s'Il n'était pas tout-puissant, Il ne serait pas Dieu. Mais qu'en est-il de Dieu Lui-même ? Un homme fort peut être un homme bon, mauvais ou indifférent. La puissance peut être dans de mauvaises mains. La question essentielle est de savoir comment la puissance est utilisée. Dieu est tout-puissant mais est-Il bon, accessible, généreux ?
Alors si Dieu agit de la sorte, à quoi bon prier ? Pourquoi avoir de la foi ? La réponse est que ce n'est pas Sa manière habituelle d'agir : Il nous a commandé de prier de toute façon. Nous devrions prier, encouragés par ce qu'Il a fait sans que nous Lui ayons demandé.

Impossible d'arrêter le cours de l'Histoire

Les desseins de Dieu impliquent tout particulièrement Israël. Il utilise des expressions fortes traduisant Sa détermination. A trois reprises, Il dit : « Voilà ce que fera le zèle de l'Eternel » 2 Rois 19 : 32, Esaïe 9 : 7, 37 : 32. Les Ecritures parlent souvent de Son zèle et de Sa « jalousie », de Sa volonté puissante et parfois de Sa fureur (voir Jérémie 33 : 20–21, Ezéchiel 5 : 13, Esaïe 26 : 11, 42 : 13, 59 : 17, 63 : 15, Joël 2 : 18, Zacharie 1 : 14). Le plan infini de Dieu ne s'inscrit pas dans les inventions aléatoires de l'être humain, et ne dépend pas non plus de son enthousiasme. Dieu va de l'avant et aucun être humain ne peut L'arrêter, pas plus qu'un insecte ne peut s'opposer à une tornade.

Il annonça que Celui qui dispersa le peuple d'Israël, le rassemblerait à nouveau. De plein gré ou à contrecoeur, Il les ferait coûte que coûte revenir de leur exil.

19 La parole de l'Eternel fut adressée à Jérémie, en ces mots : 20 Ainsi parle l'Eternel : Si vous pouvez rompre mon alliance avec le jour Et mon alliance avec la nuit, En sorte que le jour et la nuit ne soient plus en leur temps,

42 Car ainsi parle l'Eternel : De même que j'ai fait venir sur ce peuple tous ces grands malheurs, De même je ferai venir sur eux tout le bien que je leur promets.

Notre grand privilège est de pouvoir vivre dans ces derniers jours où ceci arrive littéralement. Aux 3 millions qui déjà sont retournés en Israël durant ce siècle, un million de Juifs de Russie seulement, sont attendus très bientôt en Israël.

Voilà l'oeuvre merveilleuse que le Seigneur accomplit sous nos yeux aujourd'hui. La création de l'Etat d'Israël n'était pas le résultat d'effort humain pour essayer d'accomplir la prophétie. Israël existe malgré leur manque de foi dans leurs propres Ecritures. Seuls 15 juifs sur cent ont des croyances orthodoxes et parmi eux, une part infime reconnaît Jésus comme Messie. Néanmoins, Dieu, après environ 3000 années, les a placés à un endroit où ils font la une de la presse mondiale chaque jour.

Enveloppé dans la Promesse

Israël est enveloppé dans la promesse d'un nouveau rassemblement. Le retour d'Israël comme le décrit le prophète Joël, comprend également la promesse suivante :

Il n'y a pas de 'si' ou de 'mais'. Israël doit revenir dans le pays et Dieu se charge de cet absolu. Aujourd'hui, gloire à Dieu, nous voyons cela s'opérer sous nos yeux ! L'effusion du Saint Esprit aujourd'hui est aussi certaine que l'existence de l'Etat d'Israël.
Dieu dit : « Je répandrai mon Esprit sur toute chair ». Qui peut L'arrêter ? Il y a eu beaucoup d'opposition ; étrangement celle-ci apparut dans les églises parmi les chrétiens incrédules, un outil très pratique pour l'ennemi. Mais ni les armées de Satan, ni les déclarations de l'Eglise ne peuvent frustrer Dieu. Lorsque Ses chariots se mettent à rouler, ceux qui ne chevauchent pas avec Lui sont soit expulsés du chemin, soit détruits par une force destructive.

44 Celui qui tombera sur cette pierre s'y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé.

Ceux qui ne se laissent pas façonner par Sa main, deviennent les copeaux qu'il faut balayer de Sa table de travail. D'ailleurs, c'est la raison pour laquelle tant d'églises meurent.

Mais pourquoi pas toujours ?

La signification profonde de l'oeuvre de Dieu, indépendante de la pensée humaine, était le thème principal des sermons de Jésus à Nazareth dans Luc 4. Il raconta comment Dieu guérit Naaman, le Syrien de la lèpre et comment Il sauva de la famine une femme veuve dans le pays de Sidon. Puis Il annonça qu'Il avait été oint pour faire des choses semblables. Jusque-là, seules une ou deux situations avaient montré ce que Dieu ferait, et maintenant Il était prêt à le faire. L'ère de l'Esprit pouvait commencer alors que des hommes et des femmes venaient s'asseoir dans le Royaume, le prenant de force.

Le problème auquel Jésus dut faire face n'était pas celui que nous aurions supposé. La question était pourquoi certains avaient été guéris et non, pourquoi certains n'avaient pas été guéris. Un Syrien avait été guéri ; chose très étrange ! Dieu avait agi hors norme. C'est très étrange lorsque Dieu guérit. Nous avons toujours des milliers d'explications lorsqu'Il ne guérit pas et nous ne sommes jamais surpris de voir des gens autour de nous rester malades. Puis, Il ébranle nos philosophies par des miracles. Aujourd'hui Dieu guérit des multitudes. Pourquoi ? Pour nous montrer qu'Il veut guérir. Dieu a pris l'initiative de nous montrer qui Il est et ensuite Il attend de nous de croire avec foi qu'Il répétera Ses miracles.

Béni ou maudit

Dans 2 Rois 7, nous lisons l'histoire suivante :

« Elisée répondit : - Ecoutez ce que dit l'Eternel. Voici ce qu'il déclare : Demain, à cette heure, sur la place de Samarie à la porte de la ville, on vendra dix kilos de fine farine pour une pièce d'argent et vingt kilos d'orge pour le même prix. L'aide de camp du roi qui l'accompagnait répondit à l'homme de Dieu : - Même si l'Eternel perçait des trous dans le ciel, comment pareille chose pourrait-elle se réaliser ? Elisée répliqua : - Tu le verras de tes propres yeux, mais tu n'en mangeras pas.

Près de la porte d'entrée de la ville se trouvaient quatre lépreux. Ils se dirent l'un à l'autre : - A quoi bon rester ici à attendre la mort ? Si nous décidons d'entrer dans la ville, nous y mourrons, car la famine y règne. Si nous restons ici, nous mourrons également. Venez, descendons plutôt au camp des Syriens et rendons-nous à eux ! S'ils nous laissent vivre, tant mieux, et s'ils nous font mourir, et bien, nous mourrons ! Vers le soir, ils se préparèrent donc à descendre au camp des Syriens. Lorsqu'ils furent arrivés à la limite du camp, il n'y avait plus personne. Le Seigneur avait fait entendre aux assiégeants le bruit d'une grande armée venant avec des chars et des chevaux. Les Syriens s'étaient dit l'un à l'autre : - Le roi d'Israël a certainement enrôlé contre nous les rois des Hittites et les rois des Egyptiens pour qu'ils viennent nous attaquer. Ainsi, pour sauver leurs vies, ils se levèrent et s'enfuirent à la tombée de la nuit, abandonnant leurs tentes, leurs chevaux, leurs ânes et laissant leur camp tel quel. Lorsque les lépreux furent donc arrivés à la limite du camp, ils entrèrent dans une tente, où ils mangèrent et burent ce qu'ils y trouvèrent. Puis ils emportèrent de l'argent, de l'or et des vêtements pour les cacher ailleurs. Ensuite, ils revinrent et pénétrèrent sous une autre tente, y prirent ce qu'ils trouvèrent et allèrent encore le cacher. Puis ils se dirent l'un à l'autre : - Ce n'est pas bien, ce que nous faisons là !

Ce jour est un jour de bonne nouvelle.

Si nous gardons cette bonne nouvelle pour nous et si nous attendons qu'il fasse jour pour la publier, le châtiment nous atteindra. Venez maintenant, allons prévenir le palais royal. Ils retournèrent à la ville et appelèrent les sentinelles. Ils leur firent ce rapport : - Nous avons poussé jusqu'au camp des Syriens, et voici qu'il n'y a plus personne, on n'y entend plus une seule voix humaine ; il reste seulement des chevaux et des ânes attachés, les tentes ont été abandonnées telles quelles.
Alors le peuple de Samarie se précipita vers le camp des Syriens pour le piller. C'est ainsi que l'on put acheter dix kilos de fine farine ou vingt kilos d'orge pour une pièce d'argent, comme l'Eternel l'avait dit.
Le roi avait chargé son aide de camp qui l'accompagnait de surveiller la porte de la ville, mais celui-ci fut piétiné là par la foule et il mourut, comme l'homme de Dieu l'avait annoncé au moment où le roi était venu le trouver. »

L'aide de camp du roi était un homme fort, costaud, un videur ou un garde du corps dirait-on aujourd'hui. Mais il fut piétiné par la foule qui se précipita pour s'emparer de ce qu'Il n'avait pas cru. L'homme et la femme qui ne croient pas à l'Evangile seront écrasés par sa réalité. « Ne pas y croire » ne changera en rien la réalité des choses. Si nous ne coopérons pas avec cette réalité, nous serons écrasés de tout son poids.

Le drame dans cette histoire est que cet homme mourut à cause d'une bonne nouvelle. Dieu était avec Elisée pour bénir Israël et sa Parole était une bonne nouvelle. Mais un homme, délibérément et stupidement, choisit de ne pas y croire. Il s'est privé lui même de la possibilité d'en jouir. La parole d'Elisée n'était pas une parole apportant une calamité ou un jugement, mais une parole amenant la délivrance, la nourriture, et la bonté de l'Eternel envers un peuple indigne. Aucune incrédulité ne pouvait altérer cette bonne nouvelle. Ne pas l'accepter s'avéra lourd de conséquences tragiques.

L'Evangile n'est pas une parole de jugement. C'est une Bonne Nouvelle qui change toute chose. L'Evangile est d'actualité et décrit les choses telles qu'elles sont aujourd'hui, non comme nous les imaginons. Voilà la réalité de l'Evangile, que vous l'acceptiez ou non. Il est inutile de ne pas accepter les choses telles que Dieu les a créées. Peut-être rejetons-nous l'univers ou nous opposons-nous aux lois de la nature. Mais elles sont bonnes, salutaires et nous vivons par elles. Mais essayez de les ignorer et vous subirez le destin d'un moucheron écrasé sur la vitre d'une voiture roulant à 200 km/h.

L'Evangile est une Bonne Nouvelle, pas une théorie ou une idée vague mais un fait concret. Toute discussion, toute adaptation à l'opinion humaine, tout dialogue sont inutiles. La Parole du Seigneur dans l'Evangile n'exprime aucune croyance ou point de vue religieux mais une description stricte de la réalité des choses. Qu'arrive-t-il à l'homme ou à la femme qui tente de nager à contre-courant de l'amour de Dieu ? Qu'arrive-t-il s'il rejette le seul Sauveur ? Peut-il néanmoins être sauvé ? Comment pouvons-nous échapper à l'enfer si nous ne marchons pas sur le 'seul chemin' qui mène au ciel ? Dans cette logique, ne méritons-nous pas seulement la mort si nous refusons la seule vie qui nous a été promise ?

Les quatre lépreux qui risquèrent leur vie en allant dans le camp des Syriens qui avaient pris la fuite, réalisèrent que c'était un jour de bonnes nouvelles ; ils s'en retournèrent pour en faire part à la ville. Voilà ce qu'est l'Evangile : une Bonne Nouvelle ! Un homme fut piétiné et trouva la mort parce qu'il n'avait pas cru à cette Bonne Nouvelle.

Impossible à arrêter

Néanmoins, Satan avait directement à faire avec le Saint-Esprit, non avec les plans ou l'enthousiasme humains. L'enfer ne pourra en rien altérer les décrets de Dieu. « Je répandrai mon Esprit sur toute chair ». Ce qui se passait ne pouvait pas être toujours ignoré. Aujourd'hui, cette Bonne Nouvelle va jusque dans les coins les plus lugubres des villes, et comme du temps où Jésus de Nazareth prêchait, enseignait et guérissait, les multitudes se rassemblent. Aujourd'hui le Saint-Esprit inspire des dizaines de millions à gagner le monde pour Dieu, allant à l'aventure avec des milliers de nouveaux moyens.

Photo de Reinhard Bonnke
Pasteur
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