Une bombe à retardement

1977, j'avais 18 ans. C'était l'année du BAC.

Une réunion publique, un soir à Paris «Salle des Ingénieurs Civils». Je me trouvais là au milieu d'un vaste auditoire écoutant l'orateur parler de Jésus, de salut, de miracles, de guérisons.


Jésus, je connaissais bien son histoire, ses paraboles. J'avais suivi avec assiduité le catéchisme, puis par la suite ce que l'on appelait la «Persévérance». Deux années de suivi avec un prêtre.

Mais revenons à ce soir-là, où Dieu allait allumer «une bombe à retardement» dans ma vie-
 

Toute la salle me paraissait littéralement remplie d'une présence, de Sa présence ! L'air était chargé de Dieu.

Je comprenais alors qu'un choix s'imposait à moi : je pouvais continuer de vivre du mieux que je pouvais, avec mes doutes et mes idées sur Dieu, ou bien m'offrir à Lui dans un abandon, recevoir Son pardon et... courir le risque que ma vie ne soit plus jamais la même !

L'orateur avait lancé un appel. J'étais au pied du mur en proie à un violent combat intérieur, une partie de moi voulait crier «oui» à Jésus qui me tendait la main, et l'autre moi restait collé à sa place.

Je n'ai pas eu le courage de me lever et de répondre à l'appel. C'est avec un sentiment mêlé que j'ai pris le chemin du retour.

J + 1 le matin : Il y avait quelque chose de pas normal ! C'était quoi cette joie à l'intérieur de moi ? Y avait-il un rapport avec la soirée de la veille ? Et puis je m'étais dit: cela va passer !

Mais le jour suivant, c'était toujours là, et toute la semaine.

J'essayais de raisonner. Cela ne pouvait pas être un phénomène d'hystérie collective, d'effet de masse, j'étais seul.

Je décidai de prendre contact avec les voisins qui m'avaient emmené à la fameuse réunion. Il me fallait savoir. Ils m'ont expliqué qu'il y avait un poids dans ma vie, le péché, qu'un autre avait payé pour que j'en sois libéré. Que cet autre s'appelait Jésus-Christ, qu'il voulait me réconcilier avec Dieu.

Alors, avec soulagement, j'ai pu faire le pas, lui abandonner tout ce que j'étais et recevoir son pardon total. Mes parents n'ont pas été sans remarquer que mon attitude changeait ; mon côté critique était en train de disparaître.

De mon côté, je poursuivais chaque jour mes découvertes dans la Bible, je faisais connaissance avec Celui à qui j'avais donné ma vie.

Aujourd'hui, quand je regarde en arrière, je peux apprécier les changements qu'Il a apportés dans ma vie : avant de connaître Jésus-Christ, j'étais replié sur moi-même, prisonnier volontaire d'une sphère virtuelle qui était destinée à me protéger des autres. Je refusais les luttes, la compétition, et pensais me suffire à moi-même. Jésus-Christ a ouvert cette prison, et a rétabli la communication avec les autres ; je pouvais désormais affronter le jugement, le rejet, la critique. J'étais libre d'être moi-même, je pouvais m'exposer. La timidité qui me caractérisait n'est plus aujourd'hui que le souvenir d'un passé que je ne regrette pas. Aujourd'hui, je sais d'où je viens et où je vais.

Jean 14/6 : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi »

Romains 10/9 : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé »
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