Plans humains et plans divins

Je m'appelle Stéphane, et je suis contrôleur aérien dans la Marine Nationale. Je n'ai pas eu la chance de naître dans une famille chrétienne. Ma mère s'est convertie quand j'avais quatorze ans, âge où l'insouciance et la volonté d'exister sont présents chez chaque adolescent. Je me rappelle ma première expérience avec Dieu. Je n'aimais guère aller à l'Eglise à cette époque. Pour moi, le dimanche rimait plus avec grasse matinée qu'avec adoration. J'avais prétexté un mal de tête persistant pour éviter d'aller à l'Eglise. Ma mère me faisant confiance, mais ayant une plus grande confiance en Dieu, insista pour que je l'accompagne. Elle me dit : « Fais le premier pas, et Dieu interviendra. »

Je me rendis, contraint et forcé, à l'Eglise. Et à force de parler de ce mal de tête imaginaire, il devint réel. Comment l'expliquer ? Je ne le sais pas, mais j'avais l'impression que quelqu'un jouait du tam-tam dans ma tête. Après deux ou trois chants, le prédicateur dit : « Il y a quelqu'un qui a un fort mal de tête. Que cette personne vienne maintenant, et Dieu la guérira. » Je ne me sentis guère concerné, malgré mon mal. Mais en quelques secondes, ma mère me dit : « C'est pour toi », et elle me poussa dans l'allée. Le prédicateur m'imposa les mains, et pria. Mon mal de tête disparut sur-le-champ. Même si je ne reconnaissais pas l'intervention de Dieu, il avait déjà touché mon coeur. Quelques années après, ma mère voulut m'envoyer dans une colonie chrétienne. J'acceptai, à la condition d'être moniteur ou aide-moniteur. J'avais mis cette condition, étant persuadé que le directeur n'accepterait jamais une telle situation. Le seul problème, c'est que je raisonnais avec l'esprit d'un homme et non avec l'Esprit de Dieu. Ces conditions furent acceptées par le directeur, et je me trouvai co-responsable d'une dizaine d'enfants. Cela ne me posait aucun problème, car j'aimais beaucoup les enfants, et la patience était une de mes seules qualités. La première difficulté arriva quand mon co-équipier me demanda de leur raconter l'histoire de Noé. J'étais paniqué, mais je pris la Bible que ma mère m'avait donnée, et je lus et relus pour m'en imprégner. Je n'avais jamais passé autant de temps devant la Bible. Les chants n'étaient pas mon fort, et j'en connaissais très peu, mais je me forçais à les apprendre. Ce qui était étonnant, c'était que les enfants me les apprenaient. Une chose m'a également marqué : j'avais toujours pensé que les chrétiens étaient des gens austères, renfermés, avec peu de conversation. Dans mon esprit d'adolescent, je pensais qu'en devenant chrétien, je n'aurais plus le droit de faire mes propres activités, comme le sport, le cinéma, etc... Les interdits, toujours les interdits. Ce n'est pas le cas, mes amis. Après cette colonie, mon coeur a changé, et mon goût du sport est toujours présent. Mais j'ai réalisé que Jésus est venu sur cette terre pour moi également. Je lui ai demandé pardon pour mes péchés. Après cette humiliation totale, je me suis senti libre intérieurement, et l'homme le plus heureux du monde.
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