Paille ou Froment?

Missionnaire français en Afrique du Sud fin du 19ème siècle, il se convertit à l'écoute de la lecture d'une prédication du pasteur Ryle sur « Le froment et la paille »; le titre seul le frappa. Du froment ou de la paille ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Et à chaque nouveau point du message, revenait cette question de plus en plus solennelle : « Êtes-vous du froment ou de la paille ? » J'aurais voulu, dit F.C., me boucher les oreilles... me distraire. Mais non, quoi que je fisse, la question, de plus en plus terrible, venait frapper, à coups redoublés, à la porte de ma conscience : « Es-tu du froment ou de la paille ? » J'étais malheureux, je me tordais comme un ver, je maudissais intérieurement ce Ryle, cet inconnu, le perturbateur de ma paix... Lorsque la lecture fut finie et que la question eut retenti pour la dernière fois : « Es-tu du froment ou de la paille ? », je m'imaginai qu'il se fit un grand silence et que tout le monde attendait ma réponse. Ce fut un moment de terrible angoisse, il me semblait que tous les yeux étaient braqués sur moi. Enfin un chant vint me tirer d'embarras ; « Bon, me dis-je, c'est fini, enfin ! »

Mais la flèche du Seigneur avait pénétré dans mon coeur. Oh ! que j'étais misérable ! Je ne mangeais plus, je ne pouvais dormir... Je pleurais, je criais à Dieu, mais je ne trouvais pas de soulagement.

Après plusieurs jours, j'allai voir un pasteur, lui ouvrant mon coeur. Mais ma grande difficulté était que j'aurais voulu savoir ce que c'est de « croire ». Enfin, je compris que c'était accepter le salut aux conditions de Dieu, c'est-à-dire sans condition aucune. Je puis bien le dire, des écailles me tombèrent des yeux. Je pouvais dire : « J'étais aveugle et maintenant je vois ». Je n'oublierai jamais le jour, non, le moment où ce trait de lumière traversa la nuit de mon angoisse. Croire, c'est donc «accepter » et accepter sans réserve. « A tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être faits enfants de Dieu ». C'est évident, c'est positif. O mon Dieu, m'écriai-je dans le fond de mon coeur, je crois !... Et instantanément, ce fut comme si une voix, entendue de moi seul, me disait, avec une force et une suavité indescriptible : « Mon fils, va en paix, tes péchés te sont pardonnés ». Une paix, une joie que je n'avais jamais connues se répandirent dans mon âme et l'inondèrent. J'aurais voulu chanter de joie.

Ce fut un vrai réveil. Quelle vie, quelle fraîcheur il y avait parmi les enfants de ce réveil qui, comme une ondée du ciel, avait passé sur nous.
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