Il a tout restauré

Très ambitieux, j'avais décidé dès ma jeunesse de devenir quelqu'un dans la vie. Je réussissais mes études. Un jour, en vacances, le père d'un camarade m'invita sans espoir à une réunion tenue par des gitans. Je me suis retrouvé là, sur une place de village, à écouter quelqu'un qui parlait, dans un mauvais français, de Jésus, de Celui qui sauve, de Celui qui pardonne et qui a tant aimé le monde qu'Il a donné sa vie.

Je ne me rappelle plus une seule phrase qui a été dite, mais je ressentais le poids de mon péché, alors que mon passé n'était pas sulfureux....Il me semblait que tous les yeux étaient fixés sur moi. Lorsque ce prédicateur demanda qui voulait donner sa vie à Dieu, je ne sais comment je me suis levé, mais je sais qu'à cet instant ma vie a été bouleversée. Je pleurais, mais c'étaient des larmes de joie. Tout devenait nouveau en moi. En un instant, je ne pensais plus de la même façon. Je me sentais léger, soulagé, heureux et pardonné. J'aimais ce que je n'aimais pas, et je n'aimais plus ce que j'aimais.

J'ai alors pu voir la gloire de Dieu. J'ai pu voir les ulcères variqueux de ma mère tomber en un instant en poussière de ses jambes. J'ai pu voir un homme avec un pied bot repartir avec deux jambes normales, et bien d'autres miracles. J'ai pu voir la grâce de Dieu en face de la mort durant la guerre d'Algérie, et ne pas être tué. Plus tard, dans le désert, j'ai pu marcher pieds nus à côté d'une vipère à cornes mortelles que je n'avais pas vue, sans être attaqué. J'ai dormi un soir avec un scorpion qui s'était glissé dans mon sac de couchage, sans être piqué. Dieu veillait sur moi.

Et pourtant, un jour, je lui ai tourné le dos. Que l'on ne me dise plus : « Montrez-moi Dieu, et je croirai ». J'avais vu ses miracles, et je m'éloignais de lui. Bien sûr, je me trouvais de bonnes raisons. Ceux qui auraient dû tourner sept fois leur langue dans leurs bouches avant de parler ne l'ont pas fait. Cela explique cela, mais ne l'excuse pas. J'avais tort.

Alors, j'ai réussi dans la vie matérielle. Tout me souriait. Je fréquentais ce qu'on appelle aujourd'hui la jet-set du monde des affaires. Je rencontrais des personnalités, des vedettes du show-biz. J'avais mes entrées dans les clubs et les lieux les plus prestigieux qui font rêver. Je vivais dans le luxe et les fêtes. Mais il fallait toujours plus, sans cesse recommencer pour avoir une parcelle de bonheurs furtifs et sans lendemains. Les gens que je rencontrais étaient aussi creux que mon coeur était vide. Je finis très vite par ne plus apprécier cette vie-là. On confond très vite plaisir et bonheur.

Je me suis alors tourné vers l'aventure, vers les voyages extrêmes au bout du monde. Mais là aussi, tout était vanité et poursuite du vent.

Durant toutes ces expériences, je me rappelais que j'avais vécu avec Dieu et que cela était mille fois mieux. Je suis alors revenu au sein de l'Eglise en changeant de ville. J'aimais à nouveau les choses de Dieu, j'adhérais aux vérités de la Bible, mais en me gardant une marge que je croyais de liberté. Il faut, et l'expérience me l'a prouvé, prendre garde de trouver des prétextes pour manquer les activités de l'église. Cela s'appelle de la tiédeur, et plus on se met en marge, plus on s'autorise des permissivités.

Et puis, bien sûr, sur ce chemin-là, plus rien n'alla. Mon couple se disloquait, cela n'allait plus dans mon travail. Pour oublier, je me suis mis à boire et mon épouse à se droguer avec des amphétamines. Nous étions devenus des loques, même si nous faisions encore bonne figure. Nous n'avions plus aucune joie ni plaisir de vivre. Lorsque nous touchâmes le fond, nous fîmes un retour sans condition à Dieu. D'ailleurs, qu'aurions-nous pu lui offrir ? Et là, après des larmes de repentance, ce sont des larmes de joie qui ruisselaient de nos yeux. Ah ! si vous saviez comme il est bon de pleurer devant Dieu ! Nous avons retrouvé la joie de notre salut, la joie de nous retrouver avec des chrétiens. Depuis, notre vie est bénie, même dans les jours difficiles (cela arrive aussi à des chrétiens). Instantanément, mon épouse fut délivrée de sa drogue, plus difficile à supprimer d'après les spécialistes que l'héroïne. Je fus délivré de l'alcool. Le miracle de Dieu est que je peux maintenant en consommer comme tout le monde, alors qu'on sait qu'un alcoolique ne doit jamais en retoucher une seule goutte. Et cela tient pour tous les deux, sans aucun manque depuis plusieurs années.

J'ai été aussi en grave conflit avec mon PDG. Plus je me débattais pour me défendre, et plus cela s'aggravait, jusqu'à ce que, là aussi, je mette tout dans les mains de Dieu. Alors, une grande paix, une grande sérénité m'envahit. Dieu prenait les choses en mains. Et miracle, sans rien faire, les arguments délétères de mon « boss » se retournèrent contre lui, et au lieu de me licencier, il me proposa même une augmentation.

Non seulement Dieu remplit un coeur de paix, de cette paix que le monde ne peut pas donner, mais Il s'occupe de ses enfants. Ne prend-Il pas même soin de l'herbe des champs ? Il a restauré notre vie de couple qui est même devenue meilleure qu'aux plus beaux jours. Tout est devenu nouveau. Lorsque Dieu bénit, Il le fait parfaitement, complètement. Avec Dieu, on n'a rien à perdre, mais tout à gagner. Il transforme nos coeurs, et la vie devient belle. Dans les bons et les mauvais jours, Il est là.

Je n'ai pas rencontré une secte. Je n'ai pas adhéré à une religion, je suis simplement devenu chrétien. Il n'y a pas pu avoir de lavage de cerveau, car ma décision fut immédiate, et ma vie transformée aussitôt. Le seul long cheminement fut la partie de ma vie où j'errais sans Dieu. Mon retour dans ses bras d'amour provoqua le même effet : un bonheur et un salut immédiat.
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