Dossier sur Halloween (Page 2 / 3)

Halloween, non merci !

Halloween, non merci!

Halloween, tout le monde en entend parler ! En très peu de temps, cette fête s'est incrustée au sein de notre société : les commerces la voient comme une aubaine financière, d'où une décoration imposante dans tous les lieux publics, de même les écoles qui se revendiquent d'être laïques fêtent Halloween avec nos enfants bien qu'ils ne soient pas pratiquants de rites occultes.

Le but de cet article est de vous informer et de vous fournir un support dans vos discussions au sujet d'Halloween. Il est important de savoir quelle est l'origine de cette fête et les intérêts qui sont en jeu. Mais il est également utile d'avertir et d'expliquer aux personnes que nous côtoyons qu'Halloween n'est pas une fête mais un rituel occulte.

Dans cette optique, il paraît utile d'expliquer aux enfants « pourquoi Halloween ce n'est pas bien », les enfants, malgré leur jeune âge, sont confrontés à des choix. Pour se fixer des repères dans la vie, ils observent les adultes et tentent de les imiter. Comment dire à un enfant : Halloween ce n'est pas bien, nous, nous ne le fêtons pas ? Alors que tous ses petits copains reçoivent des bonbons, se déguisent, alors que tout son univers lui dit de fêter Halloween, l'école, les magasins, les panneaux publicitaires, la radio, la télévision, ....

L'origine d'Halloween

Halloween est fêtée dans la nuit du 31 octobre au 1 novembre.. Ce jour correspond à l'un des quatre sabbats des sorcières. Ce sabbat diffère des trois autres sur le fait qu'il marque l'arrivée de l'hiver, du froid, de la mort et de la défaite du soleil.

Outre le rapport avec le satanisme moderne, l'origine d'Halloween se trouve dans la culture celtique qui, 300 ans avant Jésus-Christ, marquait la nouvelle année. La veille, c'est-à-dire le 31 octobre, était une date capitale dans la structure du culte celtique.

Approche mythologique : Samhain, prince de la mort, était fêté le 1er novembre au moment où le soleil, le roi Lugh, se cachait. Les druides, personnages religieux importants, prétendaient que Samhain, le dieu des morts, revenait sur terre avec des esprits de morts. Les morts de l'année en cours émergeaient des profondeurs de la terre pour hanter leurs anciennes demeures. Pour apaiser le prince de la mort, les druides organisaient des sacrifices d'animaux mais aussi humains. Ce temps d'anxiété était un moment propice aux druides pour demander des dons aux vivants. Pour ce faire, ils sillonnaient les villages en tenant dans leurs mains un navet vide dans lequel était taillé un visage. A l'intérieur de ce navet se trouvait une bougie. Ils avaient un slogan de choix, le fameux « Trick or Treat » c'est-à-dire offrande ou malédiction. Plutôt efficace n'est-ce pas ?

L'origine des citrouilles

La tradition celtique voulait que les druides allument de grands feux pour faire fuir les hordes d'êtres maléfiques. C'est pour cela que les druides se promenaient avec un navet lumineux. Ils montraient leur autorité spirituelle sur le monde invisible (le pouvoir du feu). La petite flamme du navet symbolisait également une âme damnée.

Par la suite, en Irlande est née une petite histoire qui se nomme « Jack o'Lantern ». Jack, joueur de cartes malchanceux, menant une vie d'ivresse et de débauche, vendit son âme au diable afin de pouvoir payer ses dettes. Au jour convenu, le diable se rendit chez Jack pour le mener en enfer, mais Jack ne se laissa pas faire, et proposa à Satan une partie de cartes en échange d'une année de vie supplémentaire. Jack gagna la partie, et vexé même le diable ne voulut plus de lui. N'étant pas assez bien pour aller au paradis et interdit de séjour en enfer, à sa mort, l'âme du pauvre Jack erre seule sur la terre. Selon la légende, sa seule demeure sur la terre est une bougie.

Cela ne vous rappelle rien ? N'extrapolons pas les légendes, mais d'un point de vue SYMBOLIQUE chaque citrouille héberge une âme damnée !

Trick or treat ?

« Trick or Treat » semblent des paroles sans importance, faisant partie de la fête Halloween. La traduction est loin d'être aussi conviviale « Offrande ou Malédiction ». Savez-vous que nos enfants traversent ainsi des quartiers et des villages entiers ? Est-il normal que des enfants menacent et profèrent des malédictions sur vos voisins, et sans doute même votre propre famille ?

Ces enfants, bien que sans le savoir et même ne voyant pas les effets de leurs paroles, font énormément de mal. Imaginez le nombre de personnes qui, dans l'intervalle d'une nuit, sont la proie de ce chantage.

Pour clore ce chapitre d'information : satanisme

Le satanisme. Connaissez-vous ce mot ? Certains pourront dire que c'est dépassé, mais je vous invite à regarder autour de vous. Les personnes pratiquant des rites sataniques sont des sataniques, n'ayons pas peur des mots. Le satanisme revient en force en France, mais aussi dans la plupart des pays européens. Le plus gros du problème est sa proximité. Allumez votre télévision. A des heures de grande audience, vous pouvez le plus facilement du monde regarder un film vous racontant la vie de trois sorcières se battant pour sauver le monde, d'une jeune femme se battant contre des vampires, un vampire qui se bat contre d'autres créatures maléfiques, des publicités vous présentant le dernier film d'horreur des productions hollywoodienne, vous présentant une petite fille le visage à moitié décomposé parlant à sa mère le plus naturellement du monde.

Le vrai problème de toutes ces séri, c'est qu'elles font passer le mal pour du bien. La magie est néfaste. Or, en prenant garde au message communiqué par ces séries qui passent du lundi au vendredi, nous sommes plongés dans leurs logiques et leurs histoires, quotidiennement nous avons droit à un lavage de cerveau.

Pour finir le chapitre télévisuel, je dirais simplement que nos enfants vont être confrontés à Halloween (au travers de la télévision et des diverses animations enfantines) et il est important de les sensibiliser. Nous ne pouvons 24 heures sur 24 être à leurs côtés pour les conseiller et faire leur choix. L'insouciance de la jeunesse ne leur est pas permise ! Triste mais vrai, nous pouvons soit faire comme si cette remarque était fausse, soit prendre nos responsabilités et aider nos enfants à faire des choix.

Parlons maintenant du satanisme, le vra, celui dont on n'entend jamais parler. La nuit du 31 octobre est, selon les dires, le moment idéal pour réaliser des rites divinatoires ayant pour but de lire l'avenir sur toutes sortes de supports, astres, cartes, entrailles d'animaux, ... . Mais ce n'est que la partie visible.

Ceci cache en réalité des cérémonies sataniques durant lesquelles des sacrifices sont faits en l'honneur de Satan, et l'on n'y sacrifierait pas que des poulets et des boucs, semble t-il. Il semblerait que des sacrifices humains soient de nos jours encore pratiqués en divers points de la planète. L'information étant particulièrement sensible nous ne nous y attarderons pas, mais nous ne pouvons pas nier qu'il n'y en a jamais eu.

Quelques réflexions

Fêtes « bon enfant », tout pourrait le laisser croire. Après avoir démontré qu'Halloween n'était pas aussi rose que les médias désirent le présenter, cherchons à nous poser des questions sur la véritable signification et implication d'Halloween dans notre vie mais aussi dans notre société. Le danger de cette fête est sans doute l'aspect cru, sans détour, qu'elle représente. Cependant, en réfléchissant quelques instants, nous pouvons nous poser la question suivante : Est-il normal de fêter la mort ?

Le "cru" plaît

Notre société est habituée au factice et aux images qui ne sont que des reflets de la vérité. C'est pour cette raison que persiste cette façon de penser : plus une image paraît invraisemblable, ou même horrible, plus elle semble vraie. Ce qui plait le moins est la vérité. Ce qui n'est pas caché n'est pas mauvais !

Cependant, parler de la mort comme d'un sujet de joie n'est pas naturel, tout le monde en conviendra. D'où l'expression crue. Ce qui n'est pas logique semble plus vrai que la vérité et la morale. Comment se fait-il que l'espace d'une journée et d'une nuit, la morale que nous tentons d'inculquer aux enfants soit mise au placard.

La mort est-elle réalité ?

La mort marque la limite de la vie. Cette phrase semble sensée. Cependant, que penser du fait que nos enfants se promènent dans les rues déguisés en mort vivant, en cadavre, en sorcière. Déconcertant n'est ce pas ?

Il est bien connu que les enfants se prennent au jeu, et sont capables de rentrer totalement dans une logique. Anecdote effrayante rapportée d'un homme d'église : Des enfants déguisés en cadavre et autres déguisements du même type déambulent dans la rue et croisent un corbillard, un vrai. Les enfants se mêlent alors au cortège mortuaire en chahutant. Comment pouvaient-ils concevoir qu'un homme, une femme ou un bambin était mort, vraiment mort ? Au sein de ce cortège, il devait sans doute se trouver le conjoint et les enfants du défunt, ou pire encore les parents d'un bambin qui quitta la terre trop tôt.

La mort omniprésente dans cette fête est sans doute un signe d'une angoisse existentielle grave !

Freud évoquait pour décrire ce phénomène « l'inquiétante étrangeté ». En effet, il est connu en thérapie de mettre les patients face à leurs angoisses et phobies afin de pouvoir les habituer à côtoyer l'inconnu qu'ils appréhendent. Mais l'on a jamais demandé à personne de rentrer dans la peau d'une araignée !

Le fait de fêter la mort en la faisant ressembler à la vie, n'est-ce pas une façon de se mentir à soi-même ? Ne vaudrait-il pas mieux prendre conscience de la peur de l'inconnu que représente la mort ? En rejetant la foi en Dieu, ne reposons-nous pas notre espoir sur une mort vivante ?

Un retour aux superstitions

  • Qu'est-ce que vous ne ferez jamais, par peur du mauvais sort ? 45%
  • Je ne suis pas superstitieux(se). Ça porte malheur. 20%
  •  Passer sous une échelle 15%
  •  Poser le pain à l'envers 11%
  •  Ouvrir un parapluie à l'intérieur 7%
  •  Croiser un chat noir 1%

Votes exprimés : 3 324. Ce sondage réalisé par le site www.aol.fr donne les résultats suivants.

Ce sondage, sans caractère scientifique, ne reflète que les opinions des abonnés d'AOL qui se sont exprimés. Pouviez-vous imaginer que 55% (1828 sur 3324) des personnes ayant répondu au sondage ont peur.

Peur d'apporter le malheur dans leur vie au travers d'objets tels qu'une échelle, un pain, un parapluie, un chapeau, un chat ?

Nous vivons dans un monde angoissé qui voit une évolution constante : une communication instantanée, la conquête spatiale, la génétique, l'homme arrive même à télé-porter un atome. Cette constante remise en cause des limites, nous pousse à nous interroger sur ce que nous pensions acquis. Malgré les capacités humaines, nous restons tout de même soumis à la nature ainsi qu'à nos peurs ancestrales. Nous cherchons à côtoyer nos peurs, afin de pouvoir les supporter. Or, Halloween n'est pas la mort, Halloween est simplement une image de la mort que se donnent les hommes. La mort ne peut être vie. Mais la vie peut être mort, si nous vivons sans regarder la mort en face. La mort n'est qu'un moment de la vie auquel nous devons penser sereinement, sans nous tourmenter.

Halloween présenté par les médias

Il existe de nombreuses façons de présenter Halloween. Toutefois, peu d'articles, de sites et de magazines ciblant la famille restent objectifs sur la présentation de l'histoire d'Halloween.

Halloween présenté par les institutions

Halloween n'est pas apparu comme par enchantement ! L'éducation nationale a soutenu l'intégration de cette culture occulte au sein du calendrier des fêtes, telles Noël, Pâques ... .

Le problème est le suivant : on fête, mais l'on ne sait même pas ce que l'on fête. Personne n'explique aux enfants pourquoi on fête Noël, Pâques. L'éducation nationale s'est donné pour vocation d'être laïque. Or, au vu de l'histoire et du contexte, nous voyons avec évidence que la fête d'Halloween n'est pas simplement le souvenir d'une religion, mais que par la mise en pratique des costumes macabres, des citrouilles, la demande d'offrandes sous peine de malheur ou de mauvaises farces, nous pouvons facilement retrouver suffisamment d'éléments faisant partie du rituel Celte, et des analogies en direction des rituels occultes.

« L'Education Nationale, incapable de déceler la nature religieuse d'une fête, refuse la religion à l'école par la porte mais laisse entrer des sorcières par les fenêtres. » Damien Le Guay

 Ce que voient les enfants, ange ou démon

Les enfants sont malgré eux les principaux acteurs de la fête d'Halloween. Personne ne peut le nier, chaque parent tente année après année de donner à son enfant une éducation respectueuse de la morale. Comment pouvons-nous demander à nos enfants d'être des chérubins toute l'année, et leur dire que cette nuit-là tout leur est permis ? Durant cette nuit, ils doivent faire peur. Imaginons un instant, derrière la porte de l'un de vos voisins, une personne mentalement sensible, ou simplement cardiaque. Pensez-vous qu'un mort, un internement, des vitres cassées, des paillassons dans la rue, ... aident aux bonnes relations de voisinage ?

Halloween en famille

Les articles traitant de Halloween en famille pensent que de jouer les monstres en famille, c'est « cool ». Quelle joie pour les enfants de sculpter un monstre dans une citrouille ! Pourquoi ne pas remplacer la petite lumière (veilleuse) de la chambre du bambin par une magnifique tête de monstre lumineuse ? En cas de cauchemar cela doit être très efficace ! Pas très logique, alors que de nombreux enfants font des cauchemars. Ils « rêvent » de monstres gluants sous leurs lits et dans les placards, alors que dans leur foyer, leur abri, se trouvent des objets excitant leurs peurs.

N'y a-t-il pas de différence entre un clown et un vampire ? Au hasard de mon surf, j'ai trouvé un article qui expliquait aux mamans, comment déguiser et maquiller son enfant en diable. Je peux voir un rapport entre Halloween et les fantômes, voire même les vampires. Mais le diable. Tout le monde sait que le diable représente le mal absolu, déguiser un enfant en diable ! Qui dira qu'Halloween est une fête « bon enfant »?!!

Halloween : pas d'échappatoire

Halloween ne se cantonne pas à la rue, ni à la soirée. Peu d'enfants vont se promener le 31 octobre dans les rues jusqu'à 23 heures. Non, les enfants sont confrontés à cette manifestation durant les semaines qui précèdent le 31. Tout commence par les magasins, quand le bambin va faire les courses avec sa maman. Puis se poursuit à l'école, jusqu'à devenir un thème. La salle de classe devient l'antre des monstres, des banderoles, des squelettes, des masques, des citrouilles, des posters, .... L'enfant reste ainsi du matin au soir dans cette atmosphère menaçante. Quand il rentre à la maison, il voit la même chose autour de lui. Il doit s'en passer des choses dans sa petite tête !

Le mot de la fin

La question n'est pas de savoir qui sont les bons parents, ni même qui fait les meilleurs choix pour son enfant. Mais ce qui est important, c'est de faire des choix et de prendre les dispositions nécessaires au bon développement de son enfant.

Nos enfants méritent que nous les protégions du mal qui les entoure. C'est pourquoi, avertissons sans juger les écoles, nos proches, notre entourage. Expliquons pourquoi Halloween n'est pas une fête « bon enfant ».

Le boycott des produits commerciaux utilisant Halloween comme support publicitaire n'est certes pas une solution et ne réglera pas le problème. Mais je pense qu'il est important de ne pas participer à la progression de l'impact commercial qu'essaient de créer les commerces autour d'halloween.

Chaque citoyen a son mot à dire dans la société. Chacun de nous, en faisant circuler le message « non à Halloween », peut faire changer l'opinion publique. Halloween est loin d'être aussi rose que le décrivent les médias. Nous avons le droit, voire même le devoir, d'avertir. Nos enfants seront la société demain. Quelle monde leur léguerons-nous ? C'est nous qui préparons leur lendemain !

Nous vous invitons à faire circuler ce texte. Peut-être même pourrez-vous le distribuer à vos familles, vos collègues, aux enfants qui viendront vous demander des bonbons.

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