Dieu a été bon pour moi

Pour commencer ce témoignage, je désire vous faire part dans quel contexte j'ai grandi.

Je suis issue d'une famille que je qualifie d'aisée, mon père travaillait dans une banque à Genève. Je suis née dans cette même ville, et après trois ans nous avons déménagé dans un village dans la région de la Côte. Mon enfance a été tout à fait normale, mais je me rappelle que j'étais un peu timide à l'école, et que ce n'était pas toujours facile. Mes relations n'étaient pas toujours épanouies, mais malgré tout j'avais des amis.

Toutefois, j'étais un peu blessée par le rejet de la part de mes camarades. On aimait bien se défouler verbalement sur moi, mais j'encaissais, et à partir de ce moment-là je pense que j'ai commencé à m'endurcir au point d'être quasiment impénétrable. Mais au fond de moi, j'étais très sensible. Par la suite, tout le monde me croyait forte, et personne ne s'imaginait que ce n'était qu'une apparence pour me protéger.

A 11 ans, j'ai fait ma première communion dans l'église catholique, bien que ma mère soit protestante. Elle voulait que j'aie la même appartenance religieuse que mon père, et je me rappelle que je n'aimais pas aller à la messe. Mes parents m'y forçaient, et j'espérais toujours qu'ils oublieraient l'heure de m'emmener à l'église avec ma soeur. J'ai toujours été frappée par l'austérité sur les visages, mais malgré tout je cherchais Dieu, je pensais qu'il existait. Mes parents n'étaient pas pratiquants, et pourtant j'avais demandé pour Noël un livre sur Jésus.

A cette même époque, j'ai commencé à m'intéresser à l'astrologie, et je pensais y trouver une réponse à ma recherche d'identité. C'était très séduisant, mais il me semblait que plus je m'y intéressais, plus un mal être grandissait un moi. J'étais angoissée à cette époque, et je vivais avec une certaine tristesse intérieure dont j'ignorais l'origine. Je pense que mon-mal être était étroitement lié au fait que j'avais touché à l'occultisme, chose que Dieu condamne formellement. Dans le cours de mon adolescence et parmi mes camarades qui ne pensaient qu'à s'amuser et à fréquenter, je cherchais quelque chose de plus profond et de plus sérieux je ne peux pas dire si c'était vraiment Dieu. J'avais, me semble-t-il, une certaine soif du spirituel. Autant ma soeur aimait sortir et fréquenter, autant j'étais plutôt casanière, avec un vif désir de voyages et d'évasion. Alors, j'étudiais la géographie, j'apprenais les capitales des pays par coeur, et c'était un passe-temps que j'aimais beaucoup. Ma soif de découvrir d'autres cultures m'amena déjà à vouloir travailler dans une agence de voyages assez tôt. Par la suite, j'ai aussi pris goût à "m'éclater", mais cela se révèla plutôt lorsque je finis ma scolarité obligatoire. Sur le plan des études, je n'étais pas très douée, mais j'aimais beaucoup les langues et les dictées. Sinon, côté ambiance familiale, ce n'était pas toujours le pied, mes parents se disputaient fréquemment. Par la suite, mon père est devenu alcoolique, et les deux vivaient dans l'adultère. Ma soeur, ne supportant plus cette ambiance, quitta la maison à dix huit ans, tandis que j'y restai encore un peu plus longtemps.

C'est au cours de ma première année d'apprentissage dans une agence de voyages, donc à l'âge de 16 ans, que je fis la connaissance dans le train d'une fille chrétienne qui m'invita à participer à une soirée d'un groupe de jeunes chrétiens évangélique. Après beaucoup de réticence, je m'y suis rendue, et je fus surprise par la simplicité et l'unité qu'il y régnait.

Deux ans plus tard, je décidais d'aller visiter une amie que j'avais connue dans ce groupe de jeunes, et qui résidait aux Etats-Unis où elle entreprenait une école biblique avec son mari. Il y avait effectivement un séminaire biblique, et aussi un temps spécial de musique chrétienne pour les jeunes. C'est à la fin d'une soirée que je me rendis compte que ma vie était sous le contrôle de Satan. Cette amie me proposa de prier pour moi, et là je me mis à pleurer de toutes mes tripes. Toute cette souffrance émergeait. J'ai décidé de me convertir à Jésus, et dès ce moment-là une paix et une joie commencèrent à m'inonder. C'était tellement différent de ce que j'avais vécu dans l'église catholique, je n'avais pas besoin d'une religion, mais d'une relation personnelle avec Jésus. Il est vrai que chacun peu fréquenter une église par tradition ou pour se donner bonne conscience, et pourtant être loin de Dieu et continuer à vivre pour soi-même. Jamais je n'ai entendu parler de devoir naître de nouveau comme la Bible l'enseigne, c'est-à dire-de vivre une véritable repentance, de recevoir Jésus comme Sauveur et Seigneur, et de vivre désormais pour lui seul. Etre un chrétien du dimanche ne sauve pas, car Dieu veut des personnes qui se consacrent totalement à lui, et pour cela il n'y pas besoin de vivre dans un couvent. Ce sont souvent les rites religieux qui empêchent de voir briller la simplicité et la puissance de l'Evangile, Jésus qui est mort pour chacun de nous. Il a donné sa vie pour nous sur la croix. La Bible dit bien qu'il n'y a pas un juste et que le salaire du péché c'est la mort, mais le don gratuit c'est le salut en Jésus seul. Pour finir, il y avait tellement de pratiques contraires à l'enseignement de la Bible que je quittai définitivement l'église catholique. Ce n'était plus pour moi qu'une invention humaine, avec des rites, mais aussi des pratiques de sorcellerie (comme prier des morts), même si on y parlait de Dieu, et il était clair que je ne pouvais plus y rester.

Après avoir quitté cette amie, je me rendis encore chez ma tante dans le Texas, et je commençai à lire la Bible pour la première fois de ma vie, alors que j'étais en transit à l'aéroport de Dallas. C'était la première fois que cela me touchait et parlait profondément et simplement, parce que Jésus habitait en moi par son Esprit, et je commençais à comprendre des choses spirituelles que l'homme naturel ne peut pas comprendre. Je pris l'habitude de parler à mon nouvel Ami, et de retour en Suisse je me fis baptiser par immersion; cela témoignait, devant d'autres chrétiens, de ma mort à ma vie ancienne et de ma nouvelle vie en tant qu'enfant de Dieu. Son amour m'a complètement bouleversée, et j'avais véritablement vécu une nouvelle naissance...Malheureusement tout n'était pas fini. Donc, durant trois ans j'ai cheminé avec Jésus, mais déçue par l'attitude d'un pasteur qui s'était mêlé d'une relation sentimentale, et encore blessée par certaines choses de mon passé, j'envoyai tout balader et ne voulus plus entendre parler de Dieu. Je peux dire que durant les trois ans qui suivirent, j'ai eu un avant-goût de l'enfer, d'être séparée de Dieu. Chez moi cela a duré quelques années, mais je peux avoir un vague aperçu de ceux qui n'auront pas été sauvés et qui seront loin de Dieu pour toujours. La Bible déclare qu'il est donné à l'homme de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement. Et l'enfer est une réalité. Jésus seul est le chemin et personne d'autre.

C'est en mars 1995, de retour d'un voyage en Afrique, qu'un ancien ami chrétien m'a un jour téléphoné. J'étais à ce moment-là seule, désemparée, mais toujours aussi révoltée contre Dieu. Il m'invita à manger chez lui un soir, et me rendant compte de mon état lamentable, mon orgueil vaincu, j'acceptai de revenir à Jésus une nouvelle fois. Il a fallu en fait un brisement total, car je croyais toujours que je pourrais m'en sortir, et que Dieu n'était qu'une béquille pour les faibles. Mais la réalité en est bien autrement. L'homme a  besoin d'être réconcilié avec Lui, tout simplement pour son bien-être, et pour la simple raison qu'il reçoit une nouvelle vie, la paix, la joie et un tendre ami toujours présent dans les difficultés, mais surtout il est perdu, car il est mort par ses péchés. La Bible déclare qu'il n'y a aucun autre nom par lequel nous pouvons être sauvés, à savoir Jésus. Dieu l'a ressuscité, et cela est la preuve suffisante que son sacrifice à la croix a été pleinement accepté par son Père pour nous sauver.

Depuis, je connais vraiment une vraie joie, une paix intérieure, car il vit en moi par son Esprit Saint. Il promet de venir faire sa demeure à quiconque l'accepte comme son Sauveur. Des milliers de chrétiens vivent la même expérience, et peuvent aussi témoigner de sa grande fidélité, même malgré les difficultés quotidiennes. Sa présence est réelle, et ses bontés sont infinies à mon égard. Il est vraiment un Dieu d'amour, et c'est cela qui m'a transformée. Quand on rencontre Jésus, on n'est plus pareil. C'est une nouvelle vie, et on est assuré de son soutien et de sa présence dans les bons comme dans les mauvais moments. Alors, j'ai commencé à être vraiment libérée de toutes ces blessures, et j'ai pu vivre une guérison profonde de ma personne, même si certaines souffrances ont mis plus de temps pour guérir que d'autres. Il fait toute chose en son temps, et je me suis aussi rendu compte que beaucoup de blessures étaient en rapport avec un besoin de repentance. Comme il le dit dans sa Parole, si nous confessons nos péchés il est fidèle et juste pour nous les pardonner. Pour cela, pas besoin de passer par un prêtre, car notre avocat auprès de Dieu c'est Jésus seul. Par exemple, le non-pardon et l'amertume sont deux péchés qui peuvent vraiment nous empoisonner et nous bloquer dans notre vie. Alors, j'ai pu pardonner à ceux qui m'avaient fait mal, et quand on décide de faire la volonté de Dieu, il est toujours prêt à nous aider, car il y a des pardons qui ne sont pas faciles à accorder. Mais il y avait aussi de l'idolâtrie, donc des choses que je mettais à la même place que Dieu, et cela a été une totale délivrance que de les confesser et de les abandonner.

Depuis ma conversion, j'ai toujours eu un appel profond pour témoigner de la bonté de Dieu dans un monde sans espérance, et actuellement je suis appelée à prêcher cette bonne nouvelle quand le Seigneur m'y envoie. Mon seul désir, c'est de vivre pour lui et de lui rendre toute la gloire, car lui seul en est digne.

Il est celui qui peut réellement répondre à toutes nos questions, et qui peut donner cette nouvelle vie à quiconque se repent réellement de ses péchés et se convertit à Lui. Son seul souhait est notre bonheur.

A nous de saisir cette chance, et de ne pas passer à côté de ce choix vital et si important. L'enfer est une réalité, et tous ceux qui auront refusé cette grâce seront perdus. Car le seul moyen d'être réconcilié avec le Créateur, c'est d'accepter le sacrifice de son Fils à la croix pour nous.
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