Délestez-vous de ce qui alourdit votre marche

Un texte de Olivier Moulin

David était un homme de destinée, pleinement conscient de devoir se rendre quelque part dans la vie. Aussi, lorsqu'il apprit que son peuple était menacé par les philistins, la Bible dit qu'il se déchargea de son fardeau entre les mains du gardien des bagages et qu'il courut à la ligne de bataille.

22 David remit les objets qu'il portait entre les mains du gardien des bagages, et courut vers les rangs de l'armée. Aussitôt arrivé, il demanda à ses frères comment ils se portaient.

Un fardeau est un objet qui alourdit notre marche. Une personne qui croule sous le poids d'un fardeau voit sa mobilité réduite et il n'avance pas aussi vite qu'il pourrait. David avait besoin de se délester de tout ce qui pouvait ralentir sa course.

Beaucoup de personnes ne volent pas aussi haut qu'elles pourraient car elles n'ont pas remis leur fardeau à Jésus. Cela peut concerner des torts subits, de la rancune, des blessures, des complexes d'infériorités, le regret de leurs échecs. Elles sont les éternelles victimes de leur passé et rejouent indéfiniment le film de leur passé, se plaignant des occasions manquées, d'un amour manqué, ou du mal qu'on leur a fait.

Jésus a pourtant dit « Venez à moi vous tous qui êtes fatigués de porter un lourd fardeau et je vous donnerai du repos » Matthieu 11.28 (FC).

Aussi longtemps que vous regarderez en arrière, vous retiendrez Dieu de vous donner de bonnes choses. Ceux qui regardent en arrière ne reçoivent jamais rien car la foi se situe toujours dans le « maintenant ».

2 Car il dit : Au temps favorable je t'ai exaucé, Au jour du salut je t'ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut.

Certains sont passés maîtres dans l'art d'expliquer leur problème. Ils ont analysé à la perfection leur situation et savent en parler avec talent. Les mots et les tournures de phrases sont brillement choisis. Seulement, cette analyse pertinente ne résoudra jamais rien.

La foi seule nous permet de recevoir ce que Dieu nous a déjà accordé.

Bien sûr, il existe de bons fardeaux, qui sont des tâches que le Seigneur nous confie, mais dans ce cas précis, ces fardeaux nous rapprochent de notre destinée divine. Même s'ils exigent une certaine responsabilité, ils nous élèvent et nous font grandir. Ils sont une source de joie et produisent en nous un profond sentiment d'accomplissement.

Mais les mauvais fardeaux nous éloignent du meilleur de Dieu pour notre vie. J'ai entendu l'histoire suivante : Une femme avait été déçue en amour et demanda à son pasteur de prier pour qu'elle rencontre un homme bien. Un jour, elle finit par rencontrer un homme qui l'aimait vraiment, mais celui-ci finit par la laisser tomber. Il dit à ce pasteur « Je voulais vraiment l'épouser, mais elle passait son temps à se plaindre et évoquer son passé ».

La guérison de notre vie ne viendra pas avec le changement des situations, mais avant tout en changeant notre attitude de cœur et notre manière de penser. Si vous ne changez pas en vous, vous amènerez vos problèmes dans votre bénédiction, et même, vous ne serez pas en mesure de la garder, comme ce fut le cas de cette femme.

Il n'y a plus rien que vous ne puissiez faire pour votre passé. En revanche, vous pouvez encore faire quelque chose pour votre avenir. Si Dieu avait voulu que nous marchions à reculons, il nous aurait donné des yeux dans le dos.

Pleurer ne va jamais ressusciter ce qui est mort. David pécha en couchant avec Bath-Schéba, et fit tuer le mari de cette dernière. Dieu n'était pas content et rendit malade le fils issus de cette relation adultère. David se mit alors à déprimer et pleura pendant longtemps, mais lorsqu'il apprit que son fils finit par mourir de sa maladie, il reprit instantanément le cours de sa vie, fit sa toilette et mit de beaux habits, embrassant sa vie de manière positive. Son entourage fut très surpris, mais il leur dit :

23 Maintenant qu'il est mort, pourquoi jeûnerais-je ? Puis-je le faire revenir ? J'irai vers lui, mais il ne reviendra pas vers moi.

Le péché de David état grave, mais pleurer continuellement sur son erreur et la mort de son fils n'allait pas le faire revenir. A cela, non seulement il sortit de ses cendres et refusa de boire sa ration quotidienne de jus de citron, mais il consola sa femme.

Une personne délivrée de son passé peut aller consoler les autres et devenir à son tour un instrument de guérison, répandre en tout lieu le parfum de Dieu.

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