Êtes-vous radin ? (Page 1 / 2)

Une étude de Jérémy Sourdril

Êtes-vous radin ? - partie 1

Après avoir écrit au sujet de l'ingratitude, j'aimerais aujourd'hui vous poser cette question : « êtes-vous une personne radine ? ».

Je me souviens lorsque j'étais encore plus jeune, ma famille ne roulait pas sur l'or, mais nous avions quand même toujours ce dont nous avions besoin. Je pense que mes parents se sacrifiaient pour pouvoir nous amener en vacances chaque année, ils savaient nous donner le meilleur avec ce qu'ils avaient et je les honorerais toujours pour cela. Ma soeur qui était très jeune se faisait parfois du souci pour leurs finances... (il y a effectivement des enfants qui se préoccupent des finances de leurs parents, alors parents, attention à vos paroles et votre attitude)

Le prix au kilo et au litre

Cela est certainement lié : j'ai toujours fait attention à l'argent. Mais sans le réaliser, je suis devenu extrêmement radin (ma famille ne l'était pas, elle). Non pas seulement envers les autres, mais surtout envers moi-même ! Je me souviens bien des fois où il faisait très chaud après le collège, ou j'avais très soif, et je préférais rester 2 heures sans acheter à boire que de dépenser 5 francs. Même chose pour la nourriture ! Et quand il m'arrivait de m'acheter quelque chose, je prenais bien souvent les trucs les plus « mauvais » à manger ou à boire... Je regardais le prix au kilo et au litre ! Vous vous reconnaissez peut-être ? Pour moi, un franc était un franc, et je voulais économiser. Mes parents m'avaient ouvert un compte bancaire assez jeune et versait une somme chaque mois dessus. Je voulais faire grossir cette épargne...

Elle m'a quitté car j'étais trop radin !

Je ne faisais quasiment jamais de sorties « payantes », car je n'aurais pas voulu dépenser de toute façon. Un jour (j'étais un chrétien rétrograde), une fille avec qui je sortais m'a quitté pour la seule raison que j'étais trop radin !! (elle était très dépensière) Même si j'avais voulu, je n'aurais pas pu vraiment changer. Quand elle voulait manger une glace je ne voulais jamais pour ne pas dépenser et si elle se la payait je ne prenais rien pour moi. Quand je lui offrais des glaces, c'était un petit coup de folie pour moi ! Par contre, quand Noël ou un anniversaire arrivait, je savais offrir de beaux cadeaux aux gens que j'aimais, mais le reste de l'année, j'économisais. Je ne réalisais pas vraiment que j'étais une personne radine.

A l'âge de 18 ans, j'avais économisé 4000 francs environ, c'était une belle somme, et beaucoup de mes amis n'avaient rien sur leur compte. Une économie, mais à quel prix ! Mais j'étais toujours radin, ce n'était pas un simple souci d'économie, comme le dit le Proverbe :

24 Tel, qui donne libéralement, devient plus riche; Et tel, qui épargne à l'excès, ne fait que s'appauvrir.

Comment j'ai été libéré

La nouvelle naissance ne m'a pas libéré, mais il y a 3 "choses" qui m'ont libéré : ma femme, un ami et les enseignements de Kenneth Hagin.

Lorsque j'ai rencontré celui qui allait devenir un véritable ami, Michael Lebeau, nous étions dans une église et je l'ai entendu prier. Quand il priait, j'ai eu vraiment à coeur de l'inviter au Mc Donald [ je ne savais pas qu'il était abonné au Mc Donald :) ]. C'était fou pour moi car j'allais dépenser de l'argent !! Finalement c'est lui qui m'a invité sans que j'ai eu le temps de le faire... J'ai découvert qu'il était une personne qui donnait constamment, il aurait pu tout donner à quelqu'un dans le besoin, jusqu'à ses derniers boutons de chemise !

De la même façon, ma femme n'était pas radine. Quand le Seigneur m'a touché à l'âge de 19 ans, et que je suis revenu à Lui, j'avais un travail mais je ne donnais pas ma dîme, mais quelques mois plus tard, quand je me suis marié à l'âge de 20 ans, nous avons décidé avec ma femme de donner notre dîme, et nous l'avons toujours donné. Cela n'a jamais été difficile pour moi. Le fait de rencontrer celle qui allait devenir ma femme, et d'être environné de personnes non-radines a eu un certain impact.

Mais la chose qui m'a vraiment libéré à cette époque, ce sont les enseignements de Kenneth Hagin sur la foi et les finances. Ce qui nous libère, c'est vraiment la Parole de Dieu, et Kenneth Hagin savait comment utiliser la Parole pour libérer les personnes radines, motiver leur foi et faire d'elles des donneurs.

Petit à petit, j'ai été complètement transformé et je suis devenu un donneur. Aujourd'hui je vis pour donner, j'ai tellement à coeur de soutenir des oeuvres chrétiennes, des ministères et des chrétiens.

Le diable aime les radins

Le diable aime les radins, car c'est exactement le contraire de ce que Jésus a enseigné. Jésus nous a enseigné à donner, mais une personne radine n'arrive pas à donner. Il y a des milliards qui resteront toujours dans des comptes bancaires et qui ne serviront à rien, alors qu'ils auraient pu être utilisés pour bénir les gens. Un jour une femme a fait couler sur Jésus un parfum d'un prix fou (environ 13.000 euros), et les pharisiens étaient dégouttés de sa grande libéralité.

Depuis ma libération, j'ai toujours refusé de ne pas faire d'offrandes aux ministères qui passaient dans mon église. J'ai dit au diable, dans les pires moments financiers : « tu penses que je ne vais pas donner d'argent car j'ai des problèmes ? Sache que je donnerais et je donnerais encore. Je suis un donneur et tu ne me feras pas changer ». Gloire à Dieu, Dieu a toujours pourvu, et m'a donné une femme merveilleuse qui a un grand don de libéralité! Elle aimerait constamment offrir des cadeaux aux gens qu'elle aime. C'est peut être parce qu'elle ne s'occupe pas des comptes ! En tout cas, depuis que je suis libre, le diable ne m'aime plus.

Le diable est un voleur

Le diable est un gros voleur, mais Jésus donne en abondance (Jean 10:9 à 11). Parfois le diable viendra vous voler beaucoup d'argent, peut-être même un mois de salaire ou plus. Il vous a peut-être déjà volé alors que vous compitez faire une bonne affaire, vous avez perdu beaucoup d'argent. Ou alors un évènement ou un autre a fait de vous une personne radine. Peut-être que vous donniez avant mais les problèmes d'argent ont mis sur vous un poids et une crainte diabolique de manquer. Acceptez que Jésus vous libère. Il le veut aujourd'hui. Si le diable vous a volé, mettez votre foi que Jésus vous donnera plus que ce que le diable vous a volé.

Photo de Jérémy Sourdril
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