L'épreuve de Joseph

Un texte de Gael Eba-Gatse

Mes amis, L'histoire de Joseph, nous démontre à suffisance comment des situations fâcheuses et pas agréables ont pu être utilisées par Dieu pour faire du bien. Joseph n'avait il pas reçu une promesse de Dieu au sujet de son futur qui serait glorieux. Les songes qu'il avait reçus n'étaient pas le fruit de son imagination. Dieu était bel et bien l'auteur de ses rêves. Sans aucun doute cela venait du Très Haut.

Cependant, Joseph, à l'instar de Bethléem va vivre des situations qui sembleraient contredire la révélation de sa destinée : Méprisé et rejeté par ses propres frères, vendus comme esclave, déporté dans une terre étrangère, faussement accusé, jeté en prison. Avec une succession de tels événements comment continuer à croire que la promesse de régner un jour et avoir une position d'autorité se réalisera-t-elle ? Comment ne pas se poser des questions si réellement ce que l'on a reçu vient de Dieu ou de nous même ? Pourtant, il est clair que Dieu n'oublie pas sa Parole.

10 Comme la pluie et la neige descendent des cieux, Et n'y retournent pas Sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, Sans avoir donné de la semence au semeur Et du pain à celui qui mange, 11 Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté Et accompli mes desseins.

Mes amis, sachons une chose très importante. Dieu travaille dans nos vies avec le principe de « la fin d'une chose vaut mieux que son commencement ». Dans sa vision, Dieu nous voit tel que nous serons et non tel que nous sommes aujourd'hui. N'a-t-il pas vu en Jérémie un grand prophète des nations, alors que ce dernier revendiquait ses craintes et son jeune âge. N'a t-il pas vu en Gédéon un vaillant héros, alors que ce dernier se considérait comme un zéro. N'a-t-il pas vu en Simon, un homme stable comme le roc, tandis que ce dernier faisait montre d'une très grande instabilité, à l'image du roseau ballotté par les différents vents.

Mes amis, notre présent n'est pas notre destination finale. Ce que nous sommes aujourd'hui, ne constitue pas notre fin. Nous sommes comme de l'argile dans la main du grand Potier. Il travaille en nous, sur nous, en vue de nous façonner selon la pensée, l'image qu'il avait déjà arrêtée dans le ciel, avant la fondation du monde.

Tout ce que nous savons, c'est qu'il a déjà tracé le fil conducteur de notre vie. Il déclare au sujet de notre avenir qu'il est plein d'espérance.

11 Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance.

Le fait qu'il y ait de l'espérance pour notre avenir, sous entend qu'il y a des promesses ou une promesse attachés à notre vie. Car, il n' y a pas d'espérance sans promesse. C'est la promesse qui crée l'espérance. En effet, on espère toujours quelque chose à venir. La vraie Espérance concerne toujours le futur. Or, qui dit futur, dit avenir. C'est pourquoi, on n'espère pas dans le néant, mais au sujet de quelque chose de concret, de fiable. De plus, la promesse d'un homme fidèle ne peut que nous motiver à espérer davantage et à être beaucoup plus confiant pour notre lendemain. Jésus-Christ n'est –il pas le Témoin Fidèle ? N'est –il pas le Fidèle et le Véritable ? (Apoc.19 :11)

Photo de Gael Eba-Gatse
Pasteur
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