Actions correspondantes

Un texte de Donato Anzalone

La foi doit être suivie d'actions pour qu'elle devienne efficace. 

Jacques dit dans la Bible : « La foi sans les oeuvres est morte ». Une autre traduction donne une image plus vivante de ce passage. Elle dit : « La foi sans actions correspondantes est morte ».

C'est-à-dire, la foi sans actions qui correspondent à cette foi est morte. Croire ne suffit pas. Il faut démontrer ce que l'on croit par des actions qui correspondent à ce que l'on croit. Nos actions doivent refléter notre foi.

La femme atteinte d'une perte de sang est un exemple parfait pour nous. Elle croyait et confessait que si elle touchait le bord du vêtement de Jésus, elle serait guérie. A chaque fois que son mari lui demandait comment elle allait, elle disait : « si je puis toucher le bord de son vêtement, je serai guérie ». Si sa belle-mère lui demandait comment elle se portait, elle répondait : « Si je puis toucher le bord de son vêtement, je serai guérie », et ainsi de suite. Elle croyait et confessait ce qu'elle croyait, selon l'esprit de foi qui dit :

13 Et, comme nous avons le même esprit de foi qui est exprimé dans cette parole de l'Ecriture : J'ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé ! nous aussi nous croyons, et c'est pour cela que nous parlons,

Toutefois, lorsque Jésus arriva au village, en descendant les crêtes des monts entourant le lac de Galilée, elle ne pouvait plus se contenter de dire constamment que si elle pouvait toucher les vêtements de Jésus, elle serait guérie. Elle devait faire quelque chose. Elle devait toucher le bord de ses vêtements. Ce n'était pas tâche facile. Mais ce n'est jamais facile. Il y aura toujours des obstacles à franchir, des oppositions à affronter. Cette femme dû affronter des barrières sociales, religieuses et culturelles, mais elle ne permit à aucune de ces difficultés de l'empêcher d'avoir son miracle. Elle mit sa foi en action, se fraya un chemin, franchit la barrière des hommes qui entouraient Jésus, et finalement toucha le bord du vêtement de Jésus. Elle était guérie.

La foi sans action est morte

Imaginons qu'un homme se trouve dans une réunion. Le prédicateur prêche son message avec zèle et passion. Pendant qu'il adresse son sermon, l'homme tombe de sa chaise, il a évidemment eu un malheur. Les responsables du service d'ordre s'affrètent pour l'aider, et apprennent qu'un médecin est dans la salle. Celui-ci se rend compte de la gravité de la situation et demande au prédicateur d'arrêter son sermon et d'encourager l'audience à prier pour cet homme qui est au bord de la mort. Son diagnostic est simple. Cet homme va mourir à moins qu'il ne prenne le médicament qu'il vient de lui administrer, et qu'il devra prendre à nouveau d'ici trente minutes.

Le patient est heureux. Il se rend compte qu'il est passé prêt de la mort. Le prédicateur reprend son sermon. De temps en temps, quelqu'un demande à cet homme comment il va. Il répond :  « tout va bien. Le docteur m'a donné trente minutes pour reprendre ce médicament après la première fois et je serai guéri ! » Dix minutes plus tard, une autre personne lui demande si tout va bien maintenant, il répond : «  tout va bien. Le docteur m'a donné trente minutes pour reprendre ce médicament après la première fois et je serai guéri ! » Les minutes passent. Au bout de vingt-neuf minutes, son épouse lui demande s'il se sent bien. Il répond : « Chérie, je vais très bien, gloire à Dieu. Le docteur m'a donné trente minutes pour reprendre ce médicament  après la première fois et je serai guéri ! » et, il a à peine le temps de terminer, qu'il s'écroule devant sa femme, raide mort.

Permettez-moi de poser quelques questions concernant cet homme. Est-ce que ce qu'il croyait était vrai ? Est-ce que ce qu'il confessait était vrai ? Oui, et nous n'avons aucune raison de douter de la parole du médecin. Mais si ce qu'il croyait était vrai, et si sa confession de foi était la bonne, pourquoi est-il mort ? Parce qu'il ne prit pas le médicament. La foi sans actions correspondantes est morte.

Lorsque mon plus grand fils avait huit ans, il avait pris froid, et était tombé malade. Il resta toute la journée à l'intérieur et ne put jouer dehors. De retour de mon bureau, il vint vers moi et m'expliqua ce qui se passait. Je priai pour lui et dit : « Timo, tu es guéri ». A l'instant même, il sortit dans le jardin et se mit à jouer avec la neige. Sa mère s'en apercevant lui dit : « Timo, il faut que tu rentres, car tu es malade », mais mon fils répondit : « Maman, je peux jouer dehors parce que papa a dit que j'étais guéri ! » Et en effet, il n'expérimenta plus les symptômes de la maladie et put retourner à l'école le lendemain. Il crut et ajouta à sa foi des actions correspondantes.

Quelle est votre situation ? Comment se porte votre foi ?

Quelle que soit la raison pour laquelle vous exercez votre foi, accompagnez-la d'actions correspondantes. Si vous croyez que vous pouvez marcher, alors levez-vous et marchez. Si vous croyez que vous pouvez parler, alors commencez à parler. Si vous êtes convaincu d'être guéri, alors faites ce que vous ne saviez pas faire auparavant.

Vous verrez que votre foi est bien vivante, car, si la foi sans les oeuvres et morte, la foi avec des actions correspondantes est bien vivante. Allez-y, et faites accompagner votre foi d'actions correspondantes.
 

Photo de Donato Anzalone
Pasteur
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