Disant amen au diable

Un texte de David Porter

(Comment j'imagine que les choses auraient pu se passer en Marc 14)

1 La fête de Pâque et des pains sans levain devait avoir lieu deux jours après. Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient les moyens d'arrêter Jésus par ruse, et de le faire mourir. 2 Car ils disaient : Que ce ne soit pas pendant la fête, afin qu'il n'y ait pas de tumulte parmi le peuple. Lire la suite

Judas a tout de suite vu Marie quand elle est entrée. Que faisait elle, enfin?

L'apôtre ne l'a jamais trop aimée. Elle était trop ... quoi? Émotionnelle? Oui, mais c'était plus que cela. Elle n'avait aucun sens pratique, pensait-il. Elle était trop « illuminée » à son goût.

Marie s'est glissée derrière Jésus, là où il était allongé à table avec les autres et elle a rompu un vase d'albâtre. Une belle odeur s'exhalait du vase que chacun pouvait apprécier dans la grande pièce.

Jésus regarda derrière lui pour voir ce qui se passait.

Judas était à table avec les autres disciples. Soudain un regard amère marqua son visage. C'était un parfum de nard pur! Mais, cette femme insensée, que fait-elle ?

Marie prit le vase ouvert et commença à répandre le parfum, d'abord sur la tête de Jésus, puis sur ses pieds. Ensuite, elle les essuya avec ses cheveux.

Les gens la regardaient avec étonnement mais Judas, lui, la regardait avec révolte et mépris. Déjà, son cerveau calculait le prix. « Je ne comprends pas cette femme » marmonna-t-il. « Pensez à ce qu'elle aurait pu s'acheter avec ce parfum-là. Ça représentait probablement une grande partie de ses économies.

« Quelle dingue ! »

Puis, « Si elle nous avait donné le montant de ce parfum, je m'en serais bien servi pour une bonne cause. » Judas était le trésorier pour la bande d'évangélisation de Jésus et il volait de plus en plus.

Fou de rage, il lui cria : « Mais, que faites-vous, femme ? Vous auriez pu vendre ce parfum le prix d'une année de salaire. Pensez combien de pauvres nous aurions pu aider avec cet argent! A quoi sert-il de le gaspiller comme ça ? »

« Oui » disait un autre disciple. «Oh combien de pauvres ! » D'autres acquiesçaient de la tête. Marie ne savait trop ce qu'il fallait dire. Elle a simplement voulu montré son amour pour le Maître.

Jésus s'assit et s'adressa directement à Judas.
« Laisse-la tranquille ! » lui demanda-t-il. « Pourquoi lui faites-vous du mal ? Elle m'a fait une belle chose. Vous aurez toujours les pauvres avec vous, mais moi, vous ne m'aurez pas toujours. Elle a pressenti ce qui arrive et elle a commencé à embaumer mon corps avant qu'il n'entre dans le tombeau. »

C'était vrai. Même après tout le calvaire que Jésus subit, les soldats qui, après sa mort, s'approchèrent de lui, pouvaient encore sentir ce merveilleux parfum.

« Je vous dis ceci » Jésus continua. « Partout dans le monde où cet évangile va être proclamé, ils parleront de ce que cette femme a fait aujourd'hui. »

Judas regarda fixement Jésus d'un air de défi. L'atmosphère était électrique et confuse. Quelque chose a craqué dans le disciple. Soudain il cessa de dévisager et baissa la tête avec obstination.

Jean ne comprenait pas. Il a saisi la beauté du moment où Marie essuyait les pieds du Maître et il a compris ce que disait Judas en ce qui concernait les pauvres, mais il ne pouvait pas s'empêcher de ressentir un véritable émerveillement devant toute l'adoration exprimée dans l'acte de Marie.

L'irruption de Judas a presque détruit l'effet du moment. La musique recommença et les gens reprirent leurs conversations.

Le disciple en colère écouta les commentaires des autres disciples concernant ce qui venait d'arriver. La plupart étaient d'accord avec lui. Il n'en pouvait plus. Ce bel arôme lui rappelait pourquoi il était en colère.

« Pardonnez-moi » dit-t-il en passant près de Simon le lépreux. « Je dois prendre l'air. »

Hummm ...

Plusieurs disciples ont dit: "Amen!" au diable. Jésus avait dit une fois aux disciples que l'un d'entre eux était un diable, parlant de Judas. Quand ce « diable » critiqua Marie plusieurs disciples l'approuvèrent ouvertement. NOUS DEVONS NOUS ASSURER QUE NOUS NE DISONS PAS « AMEN ! » AU DIABLE.

  • L'avarice ne comprend ni la générosité ni l'adoration
  • Judas avait déjà estimé la valeur du parfum à environ 300 deniers. (Mc. 14 :5) ; la Bible avait simplement dit qu'il était très cher (v. 3). Le matérialiste évalue seulement les choses par leur valeur en argent et sur aucune autre considération.
  • Il n'y a pas un manque d'argent pour aider les pauvres même après avoir loué le Seigneur de nos biens.
  • Satan est entré en Judas. Cet événement semble être la catalyseur pour qu'il s'ouvre complètement à l'ennemi. Des autres étaient d'accord, mais Judas a tout à fait baisser sa barrière de résistance.
Photo de David Porter
Pasteur
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