De l'eau en vin

Un texte de Daniel Kolenda

Son Sang était non seulement le meilleur mais également le dernier sacrifice ! Ce sacrifice parfait a été fait une fois pour toute.

Afin que vous croyiez

Jean écrivit dans le chapitre 21 de son Evangile que si tous les exploits de Jésus avaient été décrits en détail, le monde même ne pourrait pas contenir tous les livres écrits. Ceci est une observation importante du « disciple que Jésus aimait » car l'Evangile de Jean n'est pas une collection d'histoires prises au hasard. Chaque récit a été sélectionné avec soin parmi une myriade d'autres et chacun d'eux cache une leçon spécialement profonde et appropriée – qui renforce le thème principal de Jean :

31 Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom.

Il est également important de réaliser en lisant l'Evangile de Jean que dans ses récits il y a souvent bien plus que « du tape à l'oeil ». Jean utilise une ancienne méthode rabbinique nommée « remez » (qui signifie « allusion ») par laquelle l'enseignant insinue quelque chose au travers d'une histoire ou d'une allégorie sans en énoncer explicitement la signification profonde. Au lieu de cela il laisse à l'étudiant la tâche de faire le lien et d'avoir un moment personnel de découverte et d'exclamations.

L'Evangile de Jean est rempli de grands « ah et oh ! », et lorsque le Saint-Esprit illumine la Parole dans nos coeurs, les révélations se succèdent page après page. J'ai parlé de beaucoup d'autres histoires de cet évangile dans d'autres études, mais nous allons ici étudier le tout premier miracle de Jésus – l'eau changée en vin lors des noces à Cana en Galilée – un récit que nous trouvons dans Jean chapitre 2. Je suis certain que vous allez être bénis !

Garder le meilleur pour la fin !

La transformation de l'eau en vin fut le premier miracle de Jésus et il eut beaucoup d'effet sur ceux qui Le connaissaient. Jean 2 : 11 dit qu'à cause de ce miracle, Ses disciples « crurent en Lui ». La plupart des gens voient dans ce miracle une démonstration de puissance et une révélation de l'identité messianique de Christ ; ces mêmes disciples comprirent plus tard la signification prophétique et bien plus profonde de ce miracle.

Dans sa vieillesse, je suis sûr que Jean a dû souvent penser aux « bons vieux jours » avec le Maître. Il a probablement toujours repassé dans ses pensées chaque miracle, chaque guérison et chaque enseignement de Jésus. Pouvez-vous imaginer l'aspiration profonde de son âme à vouloir être à nouveau près de Jésus, à poser sa tête sur sa poitrine et se perdre dans son regard plein d'amour ? Même dans son sommeil, les souvenirs l'ont sans doute visité nuit après nuit. Et lorsque ces beaux rêves disparaissaient à l'apparition de l'aube, sa seule consolation était la promesse que lui avait laissée son Sauveur bien-aimé : « Je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde » (Matthieu 28 : 20).

Un jour, il médita sur le miracle des noces de Cana. Ce furent les paroles de l'ordonnateur du repas qui l'ébranlèrent :

9 Quand l'ordonnateur du repas eut goûté l'eau changée en vin, -ne sachant d'où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisé l'eau, le savaient bien, -il appela l'époux, 10 et lui dit : Tout homme sert d'abord le bon vin, puis le moins bon après qu'on s'est enivré; toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent.

Est-ce possible que le miracle de l'eau changée en « bon vin » et gardé jusqu'à la fin soit l'ombre d'un plus grand miracle et d'un bien meilleur vin ? La mémoire de Jean le ramena alors au dernier souper où il était assis à côté de Jésus et où il entendit les paroles mystérieuses des lèvres divines lorsque Jésus leva un autre verre de vin et dit : « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang » (Luc 22 : 20).

Les alliances bibliques étaient des alliances de sang. La première que Dieu fit avec Abraham, demanda le sang d'agneaux, de chèvres, de bétails et d'oiseaux. Maintenant, après que l'ancienne alliance ait atteint son paroxysme, après le sang des chèvres et des béliers nous voyons que Dieu garda le meilleur pour la fin. A Cana, l'eau se transforma en vin mais en Jésus la Parole devint chair.

Comme l'époux et l'épouse à Cana avaient offert tout ce qu'ils avaient à leurs invités, l'être humain offrit tout ce qu'il possédait à Dieu ; après que tous ces dons de l'homme à Dieu aient tragiquement et irrévocablement failli, Dieu offrit ce qu'Il avait de meilleur pour nous.

Jésus s'était rendu au mariage de Cana en tant qu'invité mais pour finir ce fut Lui l'hôte ! Nous invitons peut-être Jésus à venir dans nos vies et pourtant nous n'avons rien à Lui offrir. Il entre alors dans notre demeure bien modeste et dresse une table pour nous. Il nous sert un festin, nous donne ce qu'Il a de meilleur – Son propre corps et Son sang !

Son Sang était non seulement le meilleur mais également le dernier sacrifice ! Ce sacrifice parfait a été fait une fois pour toute.

Pas d'autre sacrifice

Lorsqu'un soldat est mourant sur le champ de bataille, le médecin lui donne une forte dose de morphine. Ce remède ne lui sauvera pas la vie mais masquera la douleur et apaisera la souffrance.

Pareillement, le sang d'animaux n'aurait jamais pu sauver ni aller au coeur de la blessure fatale humaine : le péché. Ces sacrifices de l'Ancienne Alliance pouvaient seulement masquer les symptômes du péchés pour une courte durée mais chaque année de nouveaux sacrifices devaient être faits et du sang à nouveau versé.

Le Sang de Jésus différait totalement de tout sang qui avait été versé auparavant. Le Sang de Jésus traita non seulement les symptômes du péché mais alla également à la racine du problème. Le Sang de Jésus n'était pas un remède superficiel pour une blessure profonde de la chair. Il pénétra au coeur de la condition humaine et alla jusqu'aux origines, c'est-à-dire jusqu'à Adam ; il transforma la malédiction et fit de cette tragédie de l'Histoire la plus grande des victoires.

L'ordonnateur du festin dit : « Toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent ». Après que les autres vins aient été servis et vinrent à manquer, le « meilleur » vin fut finalement servi. Le meilleur fut gardé pour la fin. Je vois dans ce premier miracle de Jésus comme une ombre prophétique de l'oeuvre de Jésus ici-bas. Les Juifs attendaient un Messie national qui commencerait une révolution de type maccabéenne. Jésus, Lui, était venu pour donner Sa vie et verser Son Sang.

Lors du dernier souper, Jésus éleva la coupe du vin de Pessach et dit : « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ». Après avoir versé tant de sang de chèvres, d'agneaux et d'oiseaux qui n'avait pas suffi, Dieu Lui-même vint et accomplit un miracle. La Parole devint chair.

Son corps fut brisé et Son Sang fut versé une fois pour toute. Son Sang accomplit ce qu'aucun sacrifice n'était capable de faire. Il y a dans une seule goutte de sang de Jésus assez de puissance pour laver tout péché et pour guérir toute maladie, pour briser toute malédiction sur la vie de tout être humain qui a jamais vécu dans ce monde au travers de toute l'Histoire.

Dieu a gardé le meilleur pour la fin !

Photo de Daniel Kolenda
Pasteur
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