Reprenez-tout ! (Page 2 / 1)

Une étude de Claude & Julia Payan

Reprenez-tout ! 2

Nous avons besoin de chrétiens thermostats, qui créent la température et la changent si elle ne leur convient pas !

Face à l'épreuve, nous sommes appelés à réagir dans l'état d'esprit suivant : La rendre la plus courte possible ! La transformer en victoire !
« POURSUIS !!! »
Réagir, c'est SE FORTIFIER DANS LE SEIGNEUR, CONSULTER LE SEIGNEUR = « Qu'est-ce que je fais ? », « Comment je fais ? » :

8 Et David consulta l'Eternel, en disant : Poursuivrai-je cette troupe ? l'atteindrai-je ? L'Eternel lui répondit : Poursuis, car tu atteindras, et tu délivreras.

Qu'est-ce que lui a répondu le Seigneur ? « Ça va David, c'est trop tard, c'est perdu d'avance, cette fois nous avons raté notre coup, Satan est trop fort, c'est Moi qui ai voulu cela, ne résiste pas à Ma volonté. »
Non ! Aucune de ces choses que certains prédicateurs vous répondraient : « L'Eternel lui répondit : Poursuis, car tu atteindras, et tu délivreras. »

POURSUIS ! En d'autres termes : « La partie n'est pas finie », « Ce n'est pas trop tard quand il est trop tard ». Il est vrai qu'il y a des choses parfois que Dieu a coulées car elles ne correspondaient pas à Sa volonté. Ne vous mettez pas toujours bêtement à poursuivre tout ce que vous avez perdu. Consultez d'abord l'Eternel sur ces choses.

Si votre conjoint vous a quitté pour quelqu'un d'autre et pour d'autres motifs impurs, ne lui courez pas après; ce n'est pas une obligation que Dieu vous rende le même. Il le fera en fonction de ce qu'Il sait du coeur de la personne.

Dieu veut seulement nous rendre ce qui a de la valeur. Beaucoup de chrétiens courent pour récupérer ce qui n'a pas de valeur.
Imaginez que, pendant que vous êtes chez vous, quelqu'un passe près de votre poubelle, saisisse un sac plastique rempli de fruits pourris et parte en courant. Vous voyez par la fenêtre de chez vous cette personne courir avec votre sac poubelle, vous n'allez pas vous mettre à lui courir après en criant : « Arrêtez-le ! », n'est-ce pas ?

Pourquoi ? Parce que ce qu'il vous a pris n'a aucune valeur.
Ne vous fatiguez pas dans la prière et dans vos efforts de chaque jour pour ce qui n'a pas de valeur. Mais, concernant des choses de valeur, si vous écoutez Dieu vous parler, vous allez L'entendre vous demander d'affronter l'impossible, de ne pas vous soumettre au plan du diable, à la fatalité.

Dieu peut retourner n'importe quelle situation lorsqu'Il trouve un homme capable de « poursuivre » sa course et sa démarche de foi, lorsque tout dit que c'est trop tard.
Réagir, c'est SE METTE EN MARCHE par rapport à ce que Dieu nous a dit :

9 Et David se mit en marche, lui et les six cents hommes qui étaient avec lui. Ils arrivèrent au torrent de Besor, où s'arrêtèrent ceux qui restaient en arrière.

Nous sommes appelés à nous mettre en marche pour récupérer ce que le diable à volé.
Si les moteurs spirituels sont au ralenti, utilisez l'épreuve comme un moyen de les remettre en marche et non pas de couler.
Sur le chemin, plusieurs des hommes de David s'arrêtèrent. Il nous est dit que c'étaient ceux qui restaient en arrière.

Dans une église, ceux qui sont toujours en arrière sont précieux, Alléluia, mais ce n'est pas sur eux qu'il faut compter. Le fait qu'ils soient toujours en arrière : toujours centrés sur eux-mêmes, toujours à la recherche d'une nouvelle délivrance, toujours ballottés à droite et à gauche, toujours influencés par le dernier qui a parlé, toujours instables, toujours à remettre en question, etc., signifie qu'au moment des temps forts, ils vont lâcher prise.

Ce n'est pas pour cela qu'il faut leur en vouloir, mais un pasteur doit apprendre à discerner quels sont ceux sur qui il va pouvoir compter, pas seulement lorsque il y a des épreuves mais lorsqu'il y a de grosses épreuves.

Surtout que beaucoup de ces personnes qui sont en arrière croient souvent, en fait, être en avant. D'où l'importance du discernement.
David NE SE LAISSE PAS ARRÊTER AVEC CEUX QUI S'ARRETENT.

Ne vous arrêtez pas avec ceux qui s'arrêtent !

Enchaînement de bénédictions : il poursuit, RATTRAPE, combat et, à partir de là, les choses s'enchaînent. De même que les malheurs essaient souvent d'arriver à plusieurs en même temps pour nous déstabiliser et nous décourager (n'oublions pas que derrière il y a des démons), de même les bénédictions s'enchaînent également :
David GAGNE !

17 David les battit depuis l'aube du jour jusqu'au soir du lendemain, et aucun d'eux n'échappa, excepté quatre cents jeunes hommes qui montèrent sur des chameaux et s'enfuirent.

IL DÉLIVRE !

18 David sauva tout ce que les Amalécites avaient pris, et il délivra aussi ses deux femmes.

IL RAMÈNE TOUT ! « Il ne leur manqua personne, ni petit ni grand, ni fils ni fille, ni aucune chose du butin, ni rien de ce qu'on leur avait enlevé : David ramena tout. »
PLUS, UN BUTIN ! « Et David prit tout le menu et le gros bétail ; et ceux qui conduisaient ce troupeau et marchaient à sa tête disaient : C'est ici le butin de David. »
C'est-à-dire qu'en étant vainqueur de ses ennemis il prend, en plus de ce qui lui appartenait, ce qui appartenait à ses ennemis. Il se retrouve avec PLUS QUE CE QU'IL AVAIT PERDU. Le diable, quant à lui, a perdu plus que ce qu'il pensait avoir définitivement gagné.

ET ça NE S'ARRETE PAS LA !

26 De retour à Tsiklag, David envoya une partie du butin aux anciens de Juda, à ses amis, en leur adressant ces paroles : Voici pour vous un présent sur le butin des ennemis de l'Eternel !

Voilà un homme qui hier avait tout perdu, était au bord du désespoir et qui, aujourd'hui, a plus que ce qu'il avait perdu. Il a tellement plus qu'il fait des largesses autour de lui.

Avec Dieu, aujourd'hui vous n'avez rien ou plus rien, et demain vous faites des largesses aux autres :

6 Car sa colère dure un instant, Mais sa grâce toute la vie; le soir arrivent les pleurs, Et le matin l'allégresse.

Lorsque des temps durs nous atteignent et qu'il semble que le bateau va couler ; lorsque Satan se lève et décide d'en finir une bonne fois avec vous et votre ministère, le Seigneur peut changer votre situation d'un jour à l'autre.

Lorsque Paul et Silas furent jetés en prison après avoir été battus, au lieu de se résigner, ils poursuivirent l'adversaire PAR LA LOUANGE INCONDITIONNELLE (puisque, humainement, ils n'étaient pas dans la position idéale pour avoir envie de louer Dieu) et Dieu les secourut DANS LA NUIT. Dans la nuit qui suivit leur incarcération et dans la nuit de leurs problèmes, c'est-à-dire au moment le plus dur de leur épreuve : privés de liberté, le dos meurtri, coupés de tous, dans un cachot puant et certainement trop froid ou trop chaud.

Une journée qui a mal commencé peut finir bien.
Plus le combat est dur, plus la bénédiction qui est au bout sera grande.

Nous avons tous des périodes où les choses sont plus dures que d'habitude : il semble qu'il n'y ait plus rien à faire, où nous pourrions pleurer jusqu'à ne plus en avoir la force tant les choses ne marchent pas comme on voudrait, et comme on aurait réellement besoin qu'elles marchent.

Mais au milieu de notre nuit, au moment de notre trop tard humain, la lumière de Dieu et Son secours sont encore là pour nous !
Il est encore temps de récupérer tout ce qui nous a été volé, et de ressortir de là plus forts et plus bénis que jamais.

C'est ce que David a expérimenté, c'est pourquoi il dit :

12 Et tu as changé mes lamentations en allégresse, Tu as délié mon sac, et tu m'as ceint de joie,
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